« Derrière chaque grand homme se cache une femme, et derrière cette femme, se cache une IA. » – Anonyme, probablement.
L’IA, cette douce révolution qui a bouleversé notre quotidien, a longtemps été l’apanage des hommes. Mais, il semblerait que les projecteurs se soient trompés de cible. TechCrunch, dans un élan de justice réparatrice, braque désormais la lumière sur ces femmes extraordinaires qui façonnent l’IA, loin des feux de la rampe et des crédits injustement attribués à leurs homologues masculins.
Si vous pensiez que l’IA était un club exclusif de geeks masculins, détrompez-vous ! Irene Solaiman de Hugging Face, Eva Maydell peaufinant la loi européenne sur l’IA, ou encore Lee Tiedrich de la Global Partnership on AI, voilà quelques-unes des héroïnes de cette odyssée intellectuelle. Elles, avec d’autres dames de fer, redéfinissent les frontières de l’intelligence artificielle, questionnant éthique, biais et vie privée.
« Une révolution, ça commence toujours par un pas de côté. » Et ces dames dans l’IA font bien plus qu’un simple pas.
Ah, le New York Times et sa liste de « l’IA tout droit sortie d’un film de science-fiction pour ados » ! Douze hommes, une histoire, mais aucune trace de femme. Pourtant, bien avant que ces messieurs ne monopolisent le terrain (sans même avoir un diplôme en IA pour certains), des femmes travaillaient déjà dans l’ombre, jetant les bases de l’IA que nous connaissons aujourd’hui. Elaine Rich, Cynthia Dwork et Cynthia Breazeal, n’ont rien à envier à leurs collègues masculins.
Paradoxal, le domaine de l’IA semble engloutir ses créatrices, ne leur octroyant qu’une part congrue de reconnaissance. Une étude de Stanford révèle que seulement 16% du corps professoral en IA est féminin. Pire, cette fracture sexiste ne fait que s’agrandir, avec moins de 14% de femmes s’engageant dans la recherche en IA ces dernières années.
Le récit se répète, entre discrimination, manque d’opportunités et un environnement souvent hostile, décourageant de nombreuses femmes d’investir ou de persévérer dans le champ de l’IA. Cela a un coût, non seulement moral, mais aussi sur la qualité et la diversité des recherches en IA, menaçant d’appauvrir cette discipline porteuse d’avenir.
Face à ce sombre tableau, TechCrunch s’aventure comme un Don Quichotte de la tech, célébrant ces femmes inspirantes et proposant des pistes pour un domaine de l’IA plus inclusif et diversifié. L’engagement, la mentorship et une volonté de fer semblent être les clés d’un changement en profondeur.
La route est longue, mais chaque révolution a commencé par un geste audacieux. Et si l’avancée vers une IA plus inclusive et diverse était elle-même une forme d’intelligence ? En tout cas, on peut déjà dire que dans le domaine de l’IA, le genre est un algorithme qui a besoin d’une sévère mise à jour.
Source : Techcrunch