« L’open-source, c’est comme un buffet à volonté: on aime tous y piocher, mais Elon Musk veut nous servir le plat principal. » Alors que le monde tech s’agite autour de la guerre des chatbots, Elon Musk et son entreprise xAI dégainent Grok, un rival potentiel de ChatGPT, promettant de le rendre open-source. Ils marquent ainsi leur terrain dans une époque où l’accès libre semble devenir un luxe.
Avec Grok, l’équipe de xAI n’a pas seulement accouché d’un chatbot doté de l’accès à des informations « en temps réel » et qui n’a pas peur de contrarier les approches « politiquement correctes ». Il s’agit aussi d’une déclaration, celle de rendre disponible au grand public une technologie à même de rivaliser avec les géants du secteur, pour une modique somme de 16 dollars par mois. Très chic, très Musk.
Lorsque l’on sait que Musk a cofondé OpenAI dans l’esprit de contrer Google et son emprise sur l’intelligence artificielle, et que maintenant, il accuse OpenAI de ne pas jouer le jeu de l’open-source, on peut dire que les retournements de veste à Silicon Valley font tourner les têtes plus sûrement qu’un manège. Dans sa plainte contre OpenAI, Musk dépeint une scène où les intentions philanthropiques sont éclipsées par les enfumages stratégiques de Microsoft. Ah, le drame!
Dans la saga de l’IA, Musk joue l’anti-héros qui met sa cape d’open-source pour combattre le méchant géant de l’exclusivité.
Entre les critiques acerbes, les louanges et les réactions mitigées, le débat sur l’IA open-source s’embrase. D’une part, Marc Andreessen, co-fondateur d’Andreessen Horowitz, joue les chevaliers blancs de l’open-source, tandis que Vinod Khosla, de l’autre côté, semble plaider pour une approche plus prudente et moins « ouverte ». Dans ce clash des Titans, les tweets volent comme des flèches.
La décision de rendre Grok open-source inscrit xAI dans le cercle désormais élargi des entreprises prêtes à partager leurs créations avec le monde. Entre les pépites de Tesla qui échangent libéralement leurs brevets et X (ex-Twitter) qui ouvre ses algorithmes à la critique, Musk se positionne comme le mousquetaire de l’open-source. Tout pour un, un pour tout… ou presque.
En somme, la saga de l’intelligence artificielle s’enrichit d’un nouveau chapitre où Musk endosse le rôle de fervent défenseur de l’open-source, tissant sa toile dans un paysage tech de plus en plus fragmenté. Reste à voir si son appel à la transparence sera entendu ou se perdra dans l’immensité numérique. Quoi qu’il en soit, dans le monde de l’IA, Musk semble prouver que la seule constante, c’est le changement… et le Grok’n roll.
Source : Techcrunch