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TikToc, Tic Tac, Le Temps de Bobby

« Comme dit le proverbe, il n’est jamais trop tard pour devenir un influenceur TikTok, même si vous êtes un ex-PDG de l’industrie du jeu vidéo ! » En voilà une pensée qui a dû traverser l’esprit de Bobby Kotick, l’ex-grand manitou d’Activision Blizzard. Ce dernier, après avoir quitté son trône de fer au terme d’une année tumultueuse, semble désormais jeter son dévolu sur TikTok, la plateforme préférée des générations Z à Alpha. Et cela, alors même qu’un projet de loi américain menace de bannir l’app ou d’en forcer la vente. Oui, vous avez bien lu, notre ancien roi du gaming pourrait devenir le nouveau baron du lip-sync et des danses endiablées.

Si vous pensiez que gérer une entreprise comme Activision Blizzard était compliqué, attendez de voir ce qui suit. Sous la houlette de Kotick, la société n’a pas vraiment été la plus paisible des contrées. Entre accusations de harcèlement sexuel et de discrimination de genre menant à un règlement judiciaire en 2021, et une culture d’entreprise décrite comme un « boys club » toxique, on peut dire que le passage de Kotick à la tête d’Activision Blizzard n’a pas été de tout repos. Et pour couronner le tout, le WSJ a rapporté que Kotick était au courant des allégations de mauvaise conduite et de harcèlement au sein de son entreprise sans les divulguer correctement au conseil d’administration. Sacré Bobby !

L’intérêt de Kotick pour TikTok survient à un moment tumultueux pour la plateforme, menacée par les lois américaines.

Après que ce joyeux bazar ait été rendu public, les employés d’Activision Blizzard ont fait ce que tout employé sensé ferait : une marche de protestation en demandant la démission de Kotick. Malgré cela, notre indéboulonnable PDG est resté en poste jusqu’à l’acquisition de son entreprise par Microsoft en 2023. Ah, les joyeuses querelles de l’industrie tech…

Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos vidéos courtes et addictives. L’attrait de Kotick pour TikTok tombe pile poil : les législateurs américains viennent de proposer une loi baptisée « Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act », que le Président Biden a dit qu’il signerait si elle était adoptée. Sous cette loi, ByteDance, la société mère de TikTok basée en Chine, aurait six mois pour vendre l’app ou alors risquerait de voir TikTok disparaître des app stores américains.

Face à l’avancée de cette loi, TikTok n’a pas tardé à mobiliser ses troupes, invitant ses millions d’utilisateurs américains à contacter leurs représentants pour défendre la plateforme. Ce ballet législatif intervient alors que des préoccupations grandissent au sujet de la vie privée des données et des liens de TikTok avec la Chine. Mais avec l’entrée en scène de figures comme Sam Altman d’OpenAI, la plateforme pourrait également s’ouvrir à de nouvelles possibilités, même si l’idée d’utiliser TikTok pour entraîner des modèles d’IA fait lever quelques sourcils.

En somme, que Bobby Kotick, naguère seigneur du gaming, songe à devenir le roi du TikTok n’est pas seulement étonnant, c’est presque épique. De la gestion d’une des plus grandes firmes de jeux vidéo au monde à la potentielle acquisition d’une app de vidéo addictivement populaire, quel parcours ! Gardez un œil sur cette histoire ; elle promet d’être aussi palpitante qu’une partie endiablée de Call of Duty. Après tout, comme le dirait Kotick en scannant son feed TikTok : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ».

Source : Engadget

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