Est-ce que les avancées en IA générative ouvrent de nouvelles portes pour le marketing et la communication des entreprises ? La start-up Tavus, âgée de quatre ans et spécialisée en IA générative, semble le confirmer en levant 18 millions de dollars pour son dernier tour de table. Mais qu’en est-il de l’éthique derrière la création de répliques numériques de personnes pour des campagnes vidéo automatisées et personnalisées ?
Le paysage de l’intelligence artificielle connaît une mutation constante, avec des entreprises telles que Google et OpenAI qui poussent les frontières de ce qui est possible. Avec Tavus, il est désormais question de personnaliser à grande échelle les interactions avec les clients grâce à des clones numériques. Qui soutient Tavus dans cette entreprise pionnière et quels sont les enjeux pour les futures intégrations avec d’autres logiciels ?
Le développement rapide des technologies de répliques numériques pose-t-il un défi éthique majeur ?
Tavus a rapidemment conquis des clients de taille, notamment Salesforce et Meta. En offrant la possibilité de créer des vidéos personnalisées à partir de simples prompts textuels, la plateforme vise à révolutionner les approaches marketing. Mais quelle est l’ampleur de l’impact de cette technologie sur l’industrie créative et sur la relation client ?
La montée des « deepfakes » et leur potentiel abus soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’utilisation de telles technologies. Quels contrôles Tavus met-il en place pour prévenir les utilisations malveillantes de son service ? Peut-on vraiment sécuriser la création de répliques numériques d’êtres humains ?
Si le développement de répliques numériques photo-réalistes pose un potentiel éthique remarquable, Tavus avance avec son API « replica » et projette d’élargir son offre avec de nouvelles API. Mais qu’en est-il de l’authenticité de notre présence numérique et de notre personnalité dans ce contexte technologique ?
Avec les récentes injections de capital, Tavus est prête à embraser davantage le marché. Mais le feu de l’innovation peut-il consumer les principes éthiques sur lesquels la société se fonde ? Et finalement, est-ce que cette course vers la numérisation personnalisée risque d’affaiblir notre conception de l’authenticité et de l’individualité ?
Source : Techcrunch
