« Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a. » – Sans doute ce que se disent les développeurs iOS de l’Union européenne face à la nouvelle proposition d’Apple. Alors, accrochez-vous aux branches de votre pommier, une révolution se prépare dans le verger numérique!
Apple a décidé de jouer les entremetteurs technologiques entre ses chers développeurs et les utilisateurs européens en leur permettant de distribuer leurs applications directement depuis leur propre site web. Vous avez bien lu : fini le monopole de l’App Store pour les privilégiés qui remplissent un certain nombre de critères – on en parlera plus tard. C’est une réponse directe à la tapette réglementaire de l’UE appelée Acte des Marchés Numériques (DMA).
Cette petite rébellion d’Apple contre ses propres règles de distribution est plus sucrée qu’une tarte aux pommes.
Pour pimenter le jeu, Apple impose des critères de Notarisation pour qu’une application puisse se frayer un chemin hors de l’App Store. Et pour ajouter un peu de sel, ces apps devront être téléchargées depuis un domaine web que le développeur aura au préalable enregistré auprès d’Apple. Comme dirait l’autre, même en dehors de l’App Store, Papa Apple veille au grain.
Le coup de théâtre ne s’arrête pas là. Apple, après avoir subi les foudres et les courroux des développeurs et de la Commission Européenne, fait volte-face et assouplit ses règles de distribution. Comme quoi, même les géants peuvent apprendre de leurs erreurs, surtout quand l’UE regarde par-dessus leur épaule.
Les dernières annonces de la pomme croquée incluent la possibilité pour les développeurs de rediriger les utilisateurs vers leurs propres plateformes pour les achats de biens numériques sans avoir à utiliser les modèles de design d’Apple. Une petite victoire pour la liberté de création, non?
Les conditions pour bénéficier de cette nouvelle méthode de distribution incluent un tas de critères et d’engagements, comme le respect scrupuleux des lois européennes. L’univers du développement semble devenir un champ de mines réglementaires, où le moindre faux pas peut vous exclure du paradis pommesque.
Et pour les géants de l’adtech comme Meta qui rêvaient de distribuer leurs applications hors de l’App Store via des publicités sur Facebook? Eh bien, la situation reste compliquée. Entre les violations répétées du RGPD et les différentes frictions avec les lois européennes, le chemin semble encore semé d’embûches.
En résumé, Apple ouvre la porte de son jardin secret à quelques privilégiés, mais gare à ceux qui ne suivraient pas les règles du jeu à la lettre. Après tout, « À la pomme du jour, le docteur pour toujours »… ou quelque chose dans le genre.
Source : Techcrunch
