« L’avenir du recyclage est arrivé, et bien sûr, il porte un casque… robotique! »
Imaginez un monde où trier nos déchets ressemble moins à une corvée et plus à une scène de science-fiction. C’est exactement ce dont Rebecca Hu, co-fondatrice de Glacier, une entreprise de robotique, a rêvé. Elle n’a pas juste rêvé, d’ailleurs ; elle a créé des robots capables d’aider les usines de recyclage à séparer, et vous l’aurez deviné, recycler le matériel plus efficacement.
Adieu le tri manuel qui s’éternisait des heures ! Aujourd’hui, grâce à l’IA et à des caméras sophistiquées, ces robots ont développé un œil de lynx pour identifier les matériaux recyclables. Hu compare leur apprentissage à celui d’un bambin apprenant à distinguer différents objets. « Si vous leur présentez 100, 1 000, voire un million d’exemples de canettes en aluminium, ils deviennent incroyablement bons pour repérer les motifs », a-t-elle expliqué.
« Les robots apprennent non seulement à sélectionner mais aussi à repérer ce qu’il ne faut surtout pas recycler. »
Mais voilà, nos robots ne se contentent pas de dénicher le recyclable ; ils ont aussi appris à éviter certains matériaux comme la peste, ou plus précisément, comme les sacs en plastique fins que l’on trouve en supermarché. Ces derniers, loin d’être recyclables, sont des contaminateurs nés. Rebecca Hu nous explique que ces sacs sont donc systématiquement retirés par les robots et renvoyés à la case départ, c’est-à-dire : la décharge. Cela donne naissance à ce qu’elle appelle le « wish-cycling », ou l’art de jeter quelque chose dans le bac de recyclage en croisant les doigts pour que cela soit le bon choix. Hu nous met en garde : ces « wish-cyclers » font plus de mal que de bien. Lorsqu’on doute, mieux vaut jeter l’objet en question à la poubelle.
Cerise sur le gâteau, ou devrais-je dire, processeurs sur le robot : ces assistants du futur portent des noms. Mais pour la petite anecdote concernant quelles célèbres chanteuses ces robots tiennent leurs noms, il faudra tendre l’oreille et écouter l’épisode. Suspense, quand tu nous tiens !
Source : Techcrunch
