« L’avenir est électrique », disent-ils, mais pour le moment, notre portefeuille préférerait rester au passé. Si l’adoption des véhicules électriques était un escalator, alors le coût serait ce gosse malicieux qui appuie sur le bouton d’arrêt. Mais ne désespérez pas, chers amis économes, car il y a une étincelle d’espoir à l’horizon!
Dans les laboratoires cachés loin des regards indiscrets, la startup Coreshell joue au petit chimiste pour résoudre ce casse-tête coûteux. Ils ont concocté une avancée susceptible de faire baisser le coût des batteries lithium-ion, un peu comme si on trouvait une astuce pour acheter des avocats hors de leur saison sans vendre un rein.
Ne vous attendez pas à des véhicules électriques pouvant franchir des continents d’une seule traite. La plupart d’entre nous souhaitent juste aller au travail sans devoir vendre notre âme aux stations-service. Si la magie opère, Coreshell pourrait bien nous mener vers des batteries bon marché sans devoir dire « Ni Hao » à chaque fois qu’on branche notre auto.
« Rouler au propre sans se ruiner, voilà le rêve que Coreshell souhaite réaliser. »
Les prophètes du tout-électrique nous promettent des lendemains qui chantent, avec des batteries toujours plus dodues mais aussi bien plus abordables, un peu comme un buffet à volonté où les calories seraient en option. Le silicium veut détrôner le graphite au poste d’anode, la vedette sombre des batteries, mais comme tout bon diva, il a ses caprices.
En effet, lors de la recharge, les anodes en silicium ont tendance à gonfler comme des ballons de baudruche lors d’une fête trop arrosée. Sans une intervention, elles pourraient bien finir comme nos bonnes résolutions du Nouvel An : en miettes après quelques cycles. Heureusement, Coreshell, tel un super-héros des matériaux, a trouvé une astuce.
Ils nous régalent avec un revêtement élastique sur du silicium de grade métallurgique, moins cher que le graphite de nos vieilles batteries. C’est un peu comme si on arrivait à faire du vin grand cru avec des raisins de table : révolutionnaire et potentiellement moins dépendant des caprices politico-économiques du globe.
Car oui, l’état-major des batteries est actuellement en Chine, et on sait tous que mettre tous ses œufs dans le même panier, c’est risqué, surtout quand le panier est sur un autre continent. Avec Coreshell, on pourrait bien avoir trouvé notre poulailler local.
Leur premier coup de maître ? Un mariage prometteur entre une anode en silicium et une cathode en phosphate de fer et de lithium, moins coûteuse et potentiellement plus performante que ce qui se fait actuellement. C’est un peu comme si on découvrait que le café de la station-service est meilleur que celui du barista hipster du coin.
Reste à passer de la théorie à la pratique, car Coreshell doit encore prouver qu’ils peuvent produire en masse et à moindre coût. En attendant, ils espèrent équiper des engins aussi funs que des buggies des dunes électriques. Qui sait, d’ici là, peut-être que vous pourrez dire « Je roule électrique » sans avoir à hypothéquer votre maison.
Source : Techcrunch