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L’Ethereum sous stéroïdes, ou comment Sei Labs veut faire danser les TPS

« En informatique, la patience est une vertu… surtout lorsqu’elle est mise à l’épreuve par de faibles vitesses de transaction. »

Sei Labs, une jeune pousse technologique née de l’union entre un ingénieur de Robinhood et un ancien capital-risqueur de Coatue, s’est lancée dans une aventure audacieuse visant à doter Ethereum d’une toute nouvelle paire d’ailes. Levant des fonds comme on sème des graines, Sei a amassé 30 millions de dollars, le vent en poupe, pour donner vie à un projet open source qui fait guincher les développeurs crypto dans le bal masqué de la blockchain.

Mercredi dernier, cette étoile montante nous a présenté « The Parallel Stack », un projet altruiste destiné à tous les développeurs crypto sans exception. Son but ? Faire sauter les verrous de la performance des blockchains basées sur la Machine Virtuelle Ethereum (EVM), en appliquant un concept aussi vieux que mes grand-parents mais terriblement efficace : le traitement en parallèle.

En gravissant la montagne des TPS, Sei Labs tente de gravir l’Everest de l’efficacité.

Mais pourquoi s’attaquer à Ethereum, me direz-vous ? Eh bien, car malgré sa grandeur, cette blockchain se traîne les pieds avec une méthode de traitement transactionnel qui ferait pâlir un escargot. Les transactions se suivent et ne se ressemblent pas, s’alignant l’une après l’autre comme dans la file d’attente d’une boulangerie un dimanche matin. Sei, en bon samaritain, propose alors de transformer cette file d’attente ennuyeuse en une fête de quartier où tout le monde danse en même temps.

Et comme dans toute bonne fête qui se respecte, plus on est de fous, plus on rit. Avec des transactions se déhanchant en parallèle, la capacité du réseau grimpe à des sommets inédits, promettant des performances à faire pâlir Usain Bolt. Imaginez : tandis qu’Ethereum peine à dépasser les 50 transactions par seconde (TPS), Sei Labs, dans son habit de lumière, vise les 10 000 TPS avant la fin de l’année. C’est un peu comme comparer une course de tortues à un sprint d’antilopes.

Sei n’est pas seule sur la piste de danse. D’autres projets, comme Optimism, se trémoussent aussi, chacun au rythme de sa propre musique. Mais ce qui distingue Sei, c’est sa détermination à faire valser les transactions en parallèle, offrant un banquet où développeurs de tous horizons peuvent festoyer sans se marcher sur les pieds.

« C’est comme avoir plusieurs casseroles sur le feu », s’amuse Jeff Feng, cofondateur de Sei Labs. Un parallèle culinaire qui montre bien que l’objectif de Sei est de mijoter une solution permettant à tous les développeurs, même ceux férus d’Ethereum, de concocter leurs projets à la vitesse de la lumière.

Ce faisant, Sei Labs ne se contente pas de jeter des paillettes dans le monde de la crypto. En partageant leur travail en open source, ils rendent hommage à cet esprit de générosité et de transparence cher à l’univers des cryptomonnaies. Après tout, qui a dit qu’on ne pouvait pas avoir son gâteau et le manger aussi ?

Source : Techcrunch

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