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Credits image : luca romano / Unsplash

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IA, deepfakes et régulations : La grande partition européenne

« En informatique, si ça ne marche pas, appelle ça version 1.0 » – Vieille blague de programmeur. Bon, aujourd’hui, parlons des demandes formelles d’information (RFI) envoyées par la Commission européenne à de grands noms de la tech comme Google, Meta et Microsoft, mais également à des acteurs du social nouveau genre comme Snap, TikTok et X. Quelle est donc cette nouvelle potion magique que Bruxelles mijote ?

Sous le magnifique soleil de la réglementation du Digital Services Act (DSA), ces plateformes, désignées comme très grandes plateformes en ligne (VLOPs), doivent non seulement danser au bal du respect des règles mais également mener une évaluation rigoureuse des risques systémiques que peut engendrer l’utilisation de l’IA générative. Pour ceux qui l’ignoraient, le DSA, c’est un peu comme la recette de couscous de votre grand-mère, sauf que là, il s’agit de réguler l’espace numérique européen.

Ah, et en guise d’entrée, ces plateformes sont invitées à éclaircir leur gestion des risques liés à l’IA générative. On parle ici de « hallucinations » numériques où l’IA produit des informations fausses, de la propagation virale de deepfakes, et de la manipulation automatisée pouvant induire en erreur nos chers électeurs. Pour faire simple, la Commission européenne ne veut pas se retrouver avec des vidéos de politiciens chantant « Despacito » à l’envers à l’approche des élections.

« La Commission veut mettre de l’ordre dans le monde fantaisiste de l’IA générative avant que les deepfakes ne se mettent à danser la polka à l’approche des élections. »

Et parce que le dessert arrive toujours après le plat principal, la Commission prévoit des tests de résistance post-Pâques pour voir si ces plateformes peuvent tenir le coup face à une potentielle inondation de deepfakes politiques avant les élections parlementaires européennes de juin. Imaginez, c’est comme passer un examen surprise sur un sujet que vous avez à peine effleuré, sauf que là, le sujet, c’est la stabilité démocratique.

Le tout se joue dans une ambiance de « réponsez rapidement, s’il vous plaît », les plateformes ayant jusqu’au 3 avril pour fournir leurs trouvailles concernant la protection des élections. C’est un peu comme demander de remettre un devoir pour hier. La Commission espère ainsi concocter son guide de sécurité électorale avec une précision d’horloger suisse, à savoir avant le 27 mars.

Mais il n’y a pas que les élections sur la table. D’autres joyeusetés incluent la création de contenu synthétique bon marché – de quoi rendre la diffusion de deepfakes trompeurs aussi simple que de poster un selfie. Et face à un accord du secteur technologique jugé insuffisant lors de la Conférence de sécurité de Munich, la Commission compte jouer les gros bras avec des exigences renforcées.

Enfin, au-delà de la manipulation électorale, cette foire aux questions s’intéresse à un éventail plus large de risques liés à l’IA générative. Cela va du deepfake pornographique aux autres catégories de contenus synthétiques malveillants. Au final, il semblerait que la Commission veuille s’assurer que notre futur numérique ressemble moins à un épisode dystopique de « Black Mirror ».

Comme vous l’avez sans doute deviné, cette histoire ne s’arrête pas là. Les petites plateformes et les créateurs d’outils IA bon marché sont également dans le viseur, parce qu’en fin de compte, dans cet écosystème numérique, tout le monde doit jouer sa partition pour que la symphonie ne se transforme pas en cacophonie. Et avec cela, attendons de voir comment cette mélodie de régulation se développera, en espérant que l’harmonie prime sur le désordre.

Source : Techcrunch

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