« Dans le monde tumultueux de la fintech, chaque licence obtenue est une victoire. Pour Paytm, c’était presque une question de survie ! »
Alors que le sablier se vidait dangereusement, Paytm, le géant des paiements indiens, a réussi à attraper in extremis une corde de sauvetage lancée par la National Payments Corporation of India. Cette dernière a accordé à Paytm la licence nécessaire pour continuer à faire partie du grand bal des applications de paiement, malgré la fermeture imminente, et plutôt malencontreuse, de son unité bancaire. Une histoire digne d’un thriller financier, où notre héros a dû jouer des coudes pour se tailler une place au soleil.
Grâce à cette précieuse licence, Paytm pourra continuer à faire danser ses utilisateurs sur la piste de l’UPI, tout comme les danseurs vedettes PhonePe de Walmart et Google Pay d’Alphabet. Un pas à gauche, un pas à droite, et voilà Paytm qui esquive l’arrêt total de sa musique, imposé par la Reserve Bank of India, en se muant en application tierce. Un numéro d’équilibriste qui mérite des applaudissements.
« Le ballet financier de Paytm continue avec une licence tierce en poche, malgré une pénalité sévère de la RBI. »
La sentence de la RBI avait été sans appel : Paytm Payments Bank, le coeur financier de l’entreprise, devait cesser ses opérations, plongeant ainsi le monde de la fintech indienne dans un suspense digne des meilleures séries. Imaginez, du jour au lendemain, les millions d’utilisateurs de Paytm se retrouvant sans musique. Un scénario catastrophe évité de justesse, grâce à cette fameuse licence.
Mais qui dit licence, dit nouvelle chorégraphie à apprendre. Désormais, c’est Axis, HDFC, State Bank of India et Yes Bank qui mèneront la danse en tant que prestataires de services de paiement du ballet Paytm. La NPCI a même invité notre danseur étoile à changer de partenaire rapidement pour que le spectacle puisse continuer sans accroc.
YES Bank, en particulier, prendra la relève pour assurer l’acquisition des commerçants UPI, devenant ainsi la scène principale où se produiront les futurs pas de danse de Paytm. La NPCI et la RBI, dans un geste quasi paternaliste, ont orchestré ce ballet financier avec une main de fer pour garantir que le spectacle puisse continuer, pour le plus grand bonheur des aficionados des paiements rapides et sécurisés.
Et alors que Paytm se prépare à cette nouvelle performance, une chose est sûre : dans le grand théâtre de la fintech, obtenir un troisième rôle n’a jamais été aussi crucial. Surtout quand la musique s’arrête brusquement et que la moitié de votre audience s’en va. Mais comme dirait l’autre, en finance comme en danse, il faut savoir évoluer ou disparaître. Paytm, avec cette licence tierce, a choisi de danser une autre journée.
Source : Techcrunch