« L’argent attire l’argent, mais dans le domaine de la technologie, c’est plutôt l’ingéniosité qui attire les investissements. » Voilà une pensée qui résume bien le récent coup de maître de Youverify, une étoile montante nigériane dans l’univers du contrôle d’identité et de la lutte anti-blanchiment (AML) pour banques et startups. Tout récemment, cette jeune pousse a reçu un joli coup de pouce financier de 2,5 millions de dollars de la part d’Elm, une boîte saoudienne aussi branchée que le Wi-Fi dans un café hipster, qui chapeaute une variété de solutions digitales clé en main ou sur-mesure pour les institutions gouvernementales et privées.
Mais loin de s’arrêter là, ce chèque vient accompagné d’une poignée de main stratégique, promettant de huiler les rouages de la conformité AML pour les entreprises, de muscler l’intelligence des risques à l’échelle globale, et d’élargir les horizons produit de Youverify vers de nouveaux marchés. C’est un peu comme si Elm donnait à Youverify un billet première classe pour un tour du monde des affaires.
« Si l’AML était un monstre, Youverify et Elm seraient les nouveaux Ghostbusters de la finance. »
Depuis le lancement de la fusée en 2018 par le commandant de bord Gbenga Odegbami, Youverify a su étendre son réseau de vérification des affaires en temps réel à 145 juridictions dans 48 pays. Il semblerait que le ciel ne soit pas la limite pour ce startup, avec une couverture qui inclut désormais la vérification des individus – parce que oui, derrière chaque entreprise, il y a des humains (surprise!) – incluant l’historique de crédit et les numéros d’identité nationale dans 46 pays. Bien que basée en Afrique, l’entreprise dépasse largement ses frontières continentales, traitant des millions de demandes chaque mois comme si c’était des likes sur une publication Instagram de chatons.
Si l’on jette un œil dans le moteur de cette fusée, on découvre non pas un système OCR de vérification KYC basé sur la reconnaissance d’image, mais une technologie permettant de vérifier identité, statut d’enregistrement et propriété en s’appuyant sur les données gouvernementales. Sans compter leur produit phare de lutte anti-blanchiment et de classification des risques, qui semble évaluer le niveau de « méchant » des clients avec autant de précision qu’un épisode de Sherlock. Les sources? Assez pour faire pâlir une bibliothèque universitaire, allant des sanctions gouvernementales aux modèles de risque pays. En gros, Youverify est au monde de la finance ce que Facebook est à la procrastination.
Quant au futur, il semble que Youverify, armée de ses modèles mathématiques et de ses algorithmes AI aux petits oignons, soit prête à conquérir le monde, ou du moins à le rendre un peu plus sûr et conforme. Un peu comme un superhéros, mais avec un tableau Excel comme cape. Pendant ce temps, l’Afrique, elle, voit grandir sa sphère des services financiers, attirant l’œil curieux des régulateurs et soulignant l’importance d’un jeu clair dans les réglementations financières.
En conclusion, si Youverify était un cocktail, ce serait un mix audacieux mais équilibré de technologie, d’ingéniosité et d’ambition mondiale. Le partenariat avec Elm n’est que la cerise sur le gâteau (ou l’olive dans le martini, c’est selon). À travers collaborations, expansions, et innovations, Youverify semble bien parti pour vérifier, contrôler et sécuriser le wagon fou de la finance globale. Et qui sait, en matière d’identité et de conformité, ce partenariat pourrait bien transformer ce qui semblait être un puzzle complexe en un jeu d’enfant. Comme quoi, dans le tech, tout est une question de vérification…
Source : Techcrunch
