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Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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IA : Le Pari Audacieux d’Une Start-Up Qui Ne Manque Pas d’Art

« L’Intelligence Artificielle est comme un paradoxe ambulant : elle nous apprend continuellement qu’elle a encore beaucoup à apprendre. » Dans le tourbillon incessant de l’innovation technologique, suivre le rythme effréné de l’IA nécessite presque d’en être une soi-même. Alors, en attendant que ce rêve (ou cauchemar ?) devienne réalité, plongeons dans un tour d’horizon ludique de ce qui se trame dans l’univers de l’IA.

La semaine dernière, Midjourney, cette startup en IA qui fait le buzz avec ses générateurs d’images (et bientôt de vidéos), a discrètement modifié ses conditions d’utilisation. Fini le langage rigolo, place aux clauses sérieuses et probablement très ennuyeuses. Mais, au-delà de ce changement cosmétique, se cache la conviction de Midjourney que, dans l’arène judiciaire, elle sortira victorieuse des batailles l’opposant aux créateurs dont l’œuvre alimente son appétit de données.

Les modèles d’IA générative, de la trempe de Midjourney, se gavent d’innombrables exemples puisés sur tout ce que le web a de public. Leur argument de défense ? Le fair use, une doctrine juridique censée les blinder contre les réclamations d’usage non-autorisé. Mais cette défense est loin de faire l’unanimité, surtout face à des études montrant que ces modèles peuvent « régurgiter » des données d’entraînement comme on régurgiterait après un repas de Noël.

Midjourney joue gros, mais après tout, qui ne risque rien n’a rien, pas vrai ?

Certains, plus prévoyants, signent des accords de licence avec les créateurs ou mettent en place des systèmes d’opt-out pour les données utilisées. Midjourney, de son côté, préfère jouer les braves, utilisant sans vergogne les œuvres protégées sans se soucier des conséquences. Un pari risqué, surtout quand on sait que les frais de justice pourraient s’envoler si le vent tournait.

Et pourtant, Midjourney vole haut, très haut, avec des revenus avoisinant les 200 millions de dollars et pas un centime venu de l’extérieur. L’ironie veut que cette richesse pourrait fondre comme neige au soleil si le fair use lui était refusé. Une aventure décidément périlleuse.

Dans d’autres chroniques de l’IA, de la controverse sur Instagram à la mise en garde des plateformes IA par l’UE, les histoires ne manquent pas. Que ce soit Google souhaitant faire de l’IA votre binôme de jeu ou des chercheurs broyant du noir (et pas que du code) à l’idée que l’IA puisse concevoir des molécules dangereuses, l’univers de l’intelligence artificielle est aussi vaste qu’imprévisible.

Étudier les émissions de méthane grâce à une IA ou comprendre que même l’intelligence artificielle peut avoir un accent anglais, voilà qui nous rappelle que, dans le monde de l’IA, même quand on croit tout savoir, on ne sait finalement rien du tout. Comme quoi, à l’ère de l’IA, nous sommes tous un peu des I…gnorants Amusés.

Source : Techcrunch

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