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Credits image : Fábio Magalhães / Unsplash

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SuperScale : quand le jeu vidéo et le cinéma ne font qu’un… investissement

« Dans le monde des affaires, si vous ne jouez pas pour gagner, autant regarder les films des autres. » Ce qui nous amène à parler de deux secteurs prétendument lucratifs qui n’ont pas encore réussi à séduire pleinement la communauté des investisseurs en capital-risque : le cinéma et le jeu vidéo. Alors que ces deux industries crachent des milliards comme des distributeurs de billets en furie, les VC semblent parfois regarder ailleurs. L’année dernière, selon Deadline, le cinéma a rapporté 33,9 milliards de dollars tandis que l’industrie du jeu vidéo a empoché, selon Newzoo, la coquette somme de 184 milliards de dollars.

Il semblerait toutefois que l’énorme potentiel de croissance de ces deux secteurs soit éclipsé par leur imprévisibilité légendaire. Mais c’était sans compter sur des acteurs comme SuperScale, qui se lance dans la bataille avec un pitch deck fascinant, promettant de révolutionner le marketing dans le jeu vidéo. Avec un enjeu clair : un bon marketing peut transformer un jeu moyen en succès mondial.

« Nous sommes toujours à la recherche de pitch decks uniques. Si vous souhaitez soumettre le vôtre, voici comment faire. »

La société propose une présentation élégante de 22 slides, dévoilant par moments des informations alléchantes pour tout investisseur. Parmi ces slides, l’un d’eux semble annoncer fièrement que SuperScale pourrait bien être cet alchimiste moderne capable de faire grossir le marché du jeu vidéo de 10% d’ici 2027.

Il va sans dire, la compagnie ne se contente pas de promesses en l’air. Elle montre également son ingéniosité en ciblant des jeux déjà sur le marché pour en augmenter significativement la rentabilité. Une sorte de cure de jouvence lucrative, si vous voulez. Ce modèle audacieux pourrait très bien attirer l’attention de studios de jeu cherchant à prolonger la durée de vie de leurs créations.

Et pour ceux qui se demanderaient pourquoi SuperScale cherche des financements alors qu’elle affiche déjà des revenus alléchants (6 millions de dollars en provenance d’EA, Zynga et FingerSoft, plus un bonus de 1,5 million de dollars de NimbleBit), la réponse reste plutôt floue. La société semble vouloir construire une machine à acquisitions, mais les détails, comme une feuille de route claire, font défaut.

Enfin, malgré une présentation qui, de prime abord, semblait être une mine d’or pour les investisseurs, SuperScale laisse place à quelques interrogations en termes de cohérence stratégique. L’histoire narrée par l’entreprise gagnerait à être plus linéaire, nous dévoilant comment elle compte précisément transformer son investissement initial en profits substantiels, grâce à une stratégie d’acquisition et de croissance réfléchie.

Source : Techcrunch

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