depth of field photography of man playing chess

Credits image : JESHOOTS.COM / Unsplash

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Hyper Light Border: L’odyssée de l’insouciance sur hoverboard

« La vie est trop courte pour enlever la clé USB en toute sécurité » – Comme quoi, parfois, il suffit de glisser pour avancer. C’est un peu ce que propose Hyper Light Breaker, ou comment j’ai appris à arrêter de m’inquiéter et à aimer le hoverboard. Plongé dans un univers fantasmatique entre cyberpunk et conte de fées numérique, ce jeu aurait pu être un banal simulacre de combats et de quêtes, mais non, tout réside dans la poésie d’une planche volante qui illumine un monde aussi vaste qu’éphémère.

Imaginez-vous glissant sur les collines verdoyantes, évitant de justesse les ennemis, guidé par le seul plaisir de la glisse. « Pourquoi se battre quand on peut voler ? », me suis-je demandé, alors que Chris Bullock, l’animateur en chef, espérait sûrement me voir plonger dans la mêlée. Ah, si seulement il ne m’avait pas parlé de ce hoverboard…

Le vrai trésor du jeu, c’est le sentiment de liberté offert par le hoverboard.

L’aventure nous lance en accès anticipé sur Steam cet été, avec une promesse de coopération en ligne à trois joueurs. Hyper Light Breaker ne se contente pas de nous introduire dans ses prairies numériques depuis notre canapé, mais invite les plus audacieux à explorer des biomes changeants, concoctés d’une main d’artiste et d’une touche d’algorithme, promettant ainsi une aventure sans cesse renouvelée. Mon escapade solitaire fut une quête de tranquillité, un moment suspendu sur mon fidèle hoverboard, malgré les deux tentatives maladroites d’assassiner Dro, un loup bipède en armure à la recherche de querelle.

Loin des combats héroïques, ma rencontre avec Dro s’est soldée par une série d’esquives désespérées, cherchant à dompter ma maladresse plus qu’à vaincre mon adversaire. « Vous avez tenté le parry dès le début, j’adore que vous ayez saisi ça immédiatement », me confia Bullock, tandis que moi, je pensais surtout à combien le parry était finalement accidentel. L’important, c’était de saisir ces moments de clarté tactique, d’affiner ma stratégie, persuadé que, par une pirouette fortuite, je pourrais triompher.

Dans sa quête d’originalité, Hyper Light Breaker s’affranchit des dialogues, poursuivant l’héritage silencieux de son prédécesseur, Hyper Light Drifter, un bijou du RPG d’action qui a établi la renommée du studio Heart Machine. En marge de cette odyssée, nous traversons les mémoires des créateurs, de la conception de mondes à l’ouverture vers l’infini des possibilités ludiques, toujours guidés par une volonté de s’échapper dans des univers autres, des récits où le rêve numérique prend forme et vie.

Enfin, après une danse hésitante avec Dro et une promenade méditative sur mon hoverboard, Hyper Light Breaker se dessine non pas comme une suite de combats, mais comme l’invitation à une évasion, à la découverte d’univers où chaque glissade nous rappelle que la plus belle des quêtes est celle de la liberté. Et après tout, n’est-ce pas là le plus beau des voyages ? Celui où l’on apprend finalement que les plus grands héros sont ceux qui savent… glisser dans la bonne direction.

Source : Engadget

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