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Credits image : CHUTTERSNAP / Unsplash

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L’Afrique roule vers l’avenir avec Moove et Uber dans le rétroviseur

« Dans le monde de la tech, même les voitures veulent une part du gâteau numérique. » Cette maxime pourrait bien résumer l’aventure de Moove, cette startup africaine qui marie fintech et mobilité de manière audacieuse. Moove vient de lever 100 millions de dollars pour faire vrombir ses motorisations dans de nouveaux horizons.

La rumeur courait, mais c’est désormais officiel comme un coup de klaxon : Uber s’aventure pour la première fois sur le continent africain non pas en tant que service de VTC, mais en tant qu’investisseur, en menant ce tour de table série B auprès de Moove. Update: Après la publication de notre article, la confirmation de l’investissement d’Uber s’est faite entendre comme un écho sur LinkedIn.

La valeur post-argent de Moove est désormais estimée à 750 millions de dollars, grimpant les échelons financiers à la vitesse d’une sportive en pole position, grâce également à la participation de Mubadala et d’autres investisseurs de renom. Un véritable démarrage en trombe depuis sa dernière récolte à 550 millions de dollars.

Moove, avec un volant sur le futur, s’élance vers une expansion accélérée et une électrification audacieuse.

À ce jour, Moove a accumulé 250 millions de dollars d’investissements en actions (et 210 millions en dettes), ce qui n’est pas rien pour une entreprise qui a pour ambition de devenir le copilote financier de milliers de conducteurs à travers le monde.

En proposant un savant mélange de véhicules allant de Suzuki classiques à des Tesla électriques plus écologiques, Moove entend bien révolutionner le prêt de véhicules. Avec une expansion prévue dans 16 marchés d’ici la fin 2025, cette startup ne compte pas rester au point mort.

Uber, qui tient le volant de l’un des principaux partenaires de Moove, voit dans cet investissement un moyen de s’assurer un flux constant de chauffeurs. Mais l’aventure ne s’arrête pas là, puisque l’engagement vers une flotte entièrement électrique d’ici 2040 souligne la volonté d’un voyage moins polluant sur la route de la mobilité partagée.

Malgré un enthousiasme certain pour électrifier le continent africain, Moove doit naviguer à travers les défis de l’infrastructure et envisage également l’utilisation de véhicules fonctionnant au gaz naturel comprimé comme tremplin vers une future électrification. Un virage stratégique pour rouler vers un horizon plus vert.

Les chauffeurs de Moove au Nigeria, malgré les embouteillages des défis économiques, bénéficient d’une série d’initiatives visant à alléger la pression du volant financier. Et avec la diversification géographique et une pédale d’accélérateur sur les partenariats, Moove ne manque pas de carburant pour alimenter sa croissance.

Source : Techcrunch

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