« Dans le monde de la tech, si tu n’avances pas à la vitesse de la lumière, tu es un modem 56K. » Ah, NVIDIA, ce géant incontesté qui, moins de deux ans après avoir rendu les puces H100 indispensables à presque toutes les entreprises d’IA du globe pour entraîner de vastes modèles linguistiques à la ChatGPT, se hisse parmi les entreprises les plus précieuses de notre planète bleue. Tenez-vous bien, car NVIDIA ne dort pas sur ses lauriers.
Lundi dernier, alors que le monde se remettait à peine de ses émotions post-weekend, NVIDIA a lancé un pavé dans la mare de la tech avec l’annonce de sa nouvelle plateforme, Blackwell. Jensen Huang, le grand manitou de NVIDIA, n’a pas manqué de flair lors de l’événement annuel GTC à San Jose. Imaginez un peu, des milliers de développeurs pendus à ses lèvres, dans une ambiance digne d’un concert de Taylor Swift – si Taylor Swift parlait en termes de petaflops et de transistors, évidemment.
« Blackwell est le moteur de la nouvelle révolution industrielle. »
À l’honneur, David Harold Blackwell, un mathématicien de renom spécialisé dans la théorie des jeux et la statistique. Les puces Blackwell, baptisées en son nom, promettent un futur où tout est plus rapide, plus efficace, moins énergivore. Imaginez : entre sept et trente fois plus rapides que leur soeur l’H100, mais surtout, vingt-cinq fois moins gourmandes en énergie. La promesse d’une belle économie sur la facture d’électricité, et un pas de géant pour nos amis écologistes.
Cette avancée témoigne de l’importance cruciale des puces NVIDIA dans notre révolution IA moderne. Des PDG de grandes entreprises, dont les compagnies cumulent une valeur de plusieurs trillions de dollars, ne tarissent pas d’éloges sur la précieuse technologie. Parmi eux, Elon Musk et Sam Altman d’OpenAI, qui semblent tous deux très enthousiasmés par les perspectives offertes par Blackwell.
Toutefois, n’espérez pas mettre la main sur une de ces merveilles sans casser votre tirelire. Si les prix exacts restent enveloppés dans le mystère, une chose est sûre : avec des coûts allant jusqu’à 200 000 dollars pour un système complet, mieux vaut être sûr de son investissement. Mais qui pourrait résister à l’appel de la puce la plus puissante du monde ?
En dépit de leur prix, l’engouement autour des puces de NVIDIA ne désemplit pas. Être équipé des derniers bijoux de la compagnie est désormais un véritable symbole de statut dans le monde tech. Zuckerberg lui-même en fait la démonstration en vantant l’énorme infrastructure mise en place par Meta pour ses efforts en IA, promettant monts et merveilles pour la fin de l’année. À ce rythme, on peut presque anticiper le prochain GRAND annonce : « À l’année prochaine, pour l’invention de la première puce capable de voyager dans le temps! »
En fin de compte, NVIDIA semble vouloir nous dire : si la puissance était une cour, Blackwell en serait le roi, et les H100, ses loyaux sujets. Alors, prêts pour la révolution ? Accrochez vos ceintures, car avec NVIDIA, on ne sait jamais – la prochaine étape, c’est peut-être la lune. Et comme dirait l’adage : mieux vaut une puce sur la lune qu’un bug sur Terre!
Source : Engadget