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Credits image : Siednji Leon / Unsplash

Technologie
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L’intelligence, c’est comme les confitures, moins on en a, plus on l’étale… même chez les IA !

« Dans le futur, l’intelligence artificielle nous demandera de lui écrire des lettres de recommandation pour l’université. » Ah, l’intelligence artificielle générale (AGI), ce concept qui nous fait rêver d’un futur où les machines pourraient non seulement envoyer des emails à notre place, mais aussi argumenter pour savoir si oui ou non, on devrait terminer cette boîte de chocolats. À l’occasion de la conférence annuelle des développeurs de Nvidia, le PDG Jensen Huang semblait, disons… légèrement lassé de répéter son point de vue sur le sujet.

AGI, ou comment poser la question existentielle par excellence : quel est notre rôle si les machines commencent à penser, apprendre et nous surpasser dans presque tous les domaines? Ce qui inquiète surtout, c’est l’imprédictibilité des décisions d’une AGI. Imaginez un robot choisissant la playlist de votre mariage – terrifiant, non? Il y a cette crainte que, une fois un certain niveau d’autonomie atteint, nos créations ne nous échappent.

Concernant AGI, la réponse de Nvidia : « Calmez-vous, on y réfléchit. »

La presse adore demander aux professionnels de l’IA de prédire la fin de l’humanité telle que nous la connaissons. Naturellement, les PDG de la tech sont moins enthousiastes à l’idée de se lancer dans ces prophéties. Cependant, Huang a partagé ses pensées, soulignant que tout dépend de la manière dont on définit l’AGI. Sa vision? Si on arrive à se mettre d’accord sur ce que signifie « arriver à destination », que ce soit en termes de temps ou d’espace, alors peut-être qu’on pourra prédire son avènement.

D’après Huang, si on définit des critères précis, on pourrait voir apparaître une AGI capable de surpasser 98% des humains dans certains tests spécifiques d’ici cinq ans. La question reste : sommes-nous prêts à spécifier ce que cela signifie exactement?

Ce qui préoccupe aussi, ce sont les fameuses « hallucinations AI », où un programme sort une réponse plausible mais totalement fausse. La solution de Nvidia ? S’assurer que chaque réponse soit vérifiée. Un peu comme le parent qui vérifie les devoirs de ses enfants pour éviter de raconter des bêtises en classe. Pour Huang, une IA devrait d’abord « faire ses devoirs » avant de répondre.

Alors, quand vous entendrez parler d’AGI la prochaine fois, souvenez-vous : on n’est pas dans un épisode de Black Mirror. On est plutôt en train de vérifier que nos assistants numériques ne prévoient pas la météo de 2050 plutôt que celle de demain. À ce stade, préparer une IA à nous remplacer semble autant une science qu’un art. Et concernant la prédiction de la fin de l’humanité? Comme disait un célèbre PDG de la tech : « On verra bien! »

Source : Techcrunch

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