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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

Technologie
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Quand le capital prend l’avion : l’odyssée d’Ethos Fund entre le Vietnam et les USA

« Garder sa monnaie locale dans une poche, et ses dollars dans l’autre, c’est déjà penser en investisseur international. » – Un sage anonyme de la finance moderne

Imaginez un monde où les startups fleurissent non seulement sur le terreau de leur pays d’origine mais aussi dans l’élan créatif d’une autre culture, à des milliers de kilomètres. C’est dans cet esprit que David Yi et Simon Shin ont décidé de jeter des ponts financiers entre le Vietnam et les États-Unis, avec le lancement d’Ethos Fund. On pourrait presque parler d’un coup de poker entrepreneuriel, mais avec des cartes bien en main. Parce qu’après tout, qui aurait parié sur une telle aventure il y a deux ans?

Armés d’un capital de 12 millions de dollars et d’une fine équipe de cinq personnes, ils se lancent dans la quête de ces esprits brillants façonnés par plusieurs cultures, les « third culture founders ». Loin des clichés du business angel en costume trois-pièces, nos deux compères voient grand, mais surtout, ils voient double culture. Leur terrain de jeu ? D’un côté, le Vietnam, où l’on mise sur des startups à la genèse de leur existence. De l’autre, les États-Unis, où l’on investit dans des idées portées par des cerveaux imprégnés de plusieurs cultures.

C’est la fusion de cultures et d’idées innovantes qui crée un nouveau genre de startups, nourries par Ethos Fund.

Le nom « Ethos » n’a pas été choisi au hasard. Il symbolise la quintessence des valeurs qui animent ces entrepreneurs un peu fous, un peu visionnaires, bref, exceptionnels. Yi et Shin veulent plus que de simples transactions financières; ils cherchent à investir dans des histoires, des parcours de vie marqués par le mélange des cultures.

Notre duo a ses racines dans l’éducation technologique, mais aussi dans une histoire de rencontres et d’opportunités saisies au vol. Shin, avec son background en management de produit à Los Angeles et Yi, ancien enseignant devenu entrepreneur en éducation en Asie du Sud-Est, ont une vision commune : celle du mentorat par l’investissement. Pour eux, le capital-risque doit s’accompagner d’une dimension éducative, un peu comme un grand frère qui vous tend la main.

Les investissements d’Ethos jusqu’à présent ? Neuf pépites qui promettent de révolutionner leur secteur. Parmi eux, Oyl, qui ambitionne de devenir le portefeuille digital de l’économie Bitcoin, et Mirrorscape, une plateforme de jeu de table en réalité augmentée. Ces initiatives sont le témoignage vivant que, dans un monde connecté, les idées n’ont pas de frontières – tout comme les ambitions de Yi et Shin.

Tandis que le monde de la finance continue de tourner parfois en rond, Ethos Fund dessine des cercles plus audacieux, avec au centre, l’humanité et l’innovation. Qui a dit que les startups devaient rester cantonnées à leur marché local? Certainement pas ce duo d’aventuriers du capital-risque.

Source : Techcrunch

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