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Credits image : Omid Armin / Unsplash

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Apple et le DOJ : Une Danse Monopolistique sur un Air de NFC

« Si vous croyez que la rivalité n’est que dans les films, attendez de voir ce que les géants de la technologie se font entre eux! »

Apple, notre pomme préférée (ou pas?), se trouve sous les projecteurs, mais pas pour le lancement d’un nouvel iPhone ou d’une technologie révolutionnaire. Non, cette fois, c’est pour se défendre contre une accusation plutôt juteuse : un procès antitrust du Département de la Justice des États-Unis (DOJ). Vous auriez pensé que l’Europe, avec ses propres doléances contre la société, ferait office de personnage principal dans cette histoire. Eh bien, raté ! L’Europe n’est pratiquement pas mentionnée, sauf pour mettre en lumière l’emprise d’Apple sur le NFC, les portefeuilles numériques et les technologies de paiement mobile au sein de son écosystème iOS.

Mais alors, que se passe-t-il de si spécial avec Apple Pay en Europe? L’accusation porte sur un vieux refrain : Apple aurait « abusé d’une position dominante » autour des portefeuilles mobiles en empêchant les services concurrents d’accéder à la fonctionnalité NFC sans contact de l’iPhone. Telle une pomme tentant d’amadouer ses détracteurs européens, Apple a esquissé une révérence en ouvrant finalement l’accès au NFC sur iOS aux services de paiement et portefeuilles tiers, sans frais. Prenant ça comme un signe d’espoir, le DOJ souhaite maintenant sa part du gâteau.

Même si le DOJ et l’Europe ne partagent pas la même scène, leur duo semble donner un spectacle assez coordonné contre Apple.

Dans une plainte déposée dans le District de New Jersey, le DOJ chante sur la même mélodie que l’UE : Apple favoriserait injustement sa propre technologie de paiement mobile, donnant peu de choix aux développeurs tiers si ce n’est de se plier au jeu. En effet, cette « mainmise totale » d’Apple sur les transactions tap-to-pay serait un frein à l’innovation et renforcerait son monopole existant.

Les catégories de plaintes du DOJ sont variées, allant des « super applications » qui remettent en question l’écosystème d’Apple, à la compatibilité des smartwatches et aux messageries inter-plateformes. Mais attendez, il y a plus! Apple aurait aussi mis des batons dans les roues des développeurs souhaitant proposer des applications de jeux en cloud, ce qui pourrait décentraliser le besoin d’avoir du matériel puissant, comme l’iPhone, pour jouer.

Et si vous pensiez que tout était mentionné dans ce festival de griefs, détrompez-vous. L’absence notable de plaintes sur les pratiques anti-orientation, pour lesquelles Apple a récemment été mis à l’amende en Europe, montre qu’il y a encore des histoires à déballer. Il semble que, de part et d’autre de l’océan, chacun ait sa propre partition à jouer dans cette symphonie d’accusations antitrust.

Alors, que pouvons-nous tirer de tout cela ? Que la mélodie des disputes juridiques ne ralentit jamais, surtout quand Apple est dans l’orchestre. Mais une chose est sûre, il semble que cette fois, Apple pourrait bien devoir apprendre quelques nouveaux pas de danse pour répondre à cette musique juridique.

Source : Techcrunch

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