« Qui ne tente rien n’a rien », comme diraient nos amis anglophones, mais quand il s’agit de grosses entreprises qui tentent de fusionner, la situation se complique sensiblement. Alors, accrochez-vous, car l’histoire qui suit pourrait bien vous faire tourner la tête comme un bon vieux manège de fête foraine!
En vedette aujourd’hui, nous avons Vodafone et Three UK, deux géants des télécommunications au Royaume-Uni, qui ont décidé de joindre leurs forces dans un méga-deal évalué à la modique somme de 19 milliards de dollars. Imaginez un peu, cela équivaut à tellement de barres chocolatées que même en essayant, vous ne pourriez pas toutes les manger!
« Un mariage qui pourrait coûter cher aux consommateurs et freiner l’investissement dans les réseaux mobiles britanniques. »
Mais comme dans toute bonne fête de village, il y a toujours un voisin pour appeler la police, et dans notre cas, cette police s’appelle la CMA (Competition and Markets Authority). Elle a tiré la sonnette d’alarme en annonçant une enquête approfondie sur ce mariage princier, craignant qu’il ne mène à une augmentation des prix pour les consommateurs et à un ralentissement des investissements dans les infrastructures mobiles du royaume.
Pour se marier, nos tourtereaux ont donc un obstacle de taille à surmonter: convaincre la CMA que leur union ne sera pas préjudiciable aux petits portefeuilles des Britanniques. Et ils ont cinq jours ouvrables pour proposer des solutions magiques, qui seraient un peu comme trouver une licorne au coin de la rue.
Le contexte est aussi piquant qu’un bon curry: si le deal se concrétise, le nombre d’opérateurs majeurs au Royaume-Uni passerait de quatre à trois. Imaginez un peu le derby de Liverpool sans Everton; ça manquerait de piquant, non? La CMA craint donc que cette consolidation réduise la pression concurrentielle, et par la même occasion, l’envie des opérateurs de se surpasser pour attirer les clients.
Et pour mettre un peu de sauce dans notre histoire, il ne faut pas oublier que derrière tout cela, il y a des considérations plus sombres, comme le fait que Three est détenue par un consortium basé à Hong Kong, ce qui soulève des inquiétudes sur la sécurité nationale. Ah, les joies de la géopolitique!
Au final, entre les résistances réglementaires, les craintes de hausse des prix, et les risques pour la sécurité nationale, on pourrait dire que ce mariage entre Vodafone et Three est aussi simple à organiser qu’un barbecue sous une tempête britannique. Reste à voir si nos deux amoureux arriveront à convaincre l’oncle grincheux, alias la CMA, que leur idylle mérite une bénédiction. Mais comme on dit chez nous, « c’est au pied du mur qu’on voit le maçon », et dans ce cas, le mur semble bien haut!
Source : Techcrunch
