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Credits image : Edi Kurniawan / Unsplash

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Génération nsave : Quand la fintech fait sa révolution bancaire avec un petit air helvétique

« L’argent ne pousse pas sur les arbres, mais chez nsave, il semble trouver un nouveau terrain fertile. » – par moi, ajoutant du piquant à votre lecture tech quotidienne. Voilà, nsave, cette jeune fintech genevoise, vient d’engranger joyeusement 4 millions de dollars en financement d’amorçage. Imaginez, ils ont réussi à séduire des poids lourds comme Sequoia Capital et TQ Ventures, sans oublier Y Combinator, SV Angel et un organisme étatique genevois du doux nom de FONGIT. Tout ça pour rendre la banque suisse sexy et accessible depuis des territoires où l’économie fait plus de montagnes russes que vos émotions pendant un épisode de votre série préférée.

Derrière cette aventure, on trouve Amer Baroudi et Abdallah AbuHashem, deux compères qui n’en sont pas à leur premier coup d’éclat. Partis d’une expérience plus amère – avoir assisté à la disparition des économies familiales face à la dévaluation monétaire en Syrie – ils ont juré mais un peu tard qu’on ne les y prendrait plus. Baroudi, dans un élan de partage avec TechCrunch, confie que le club très fermé de l’offshore bancaire, c’était un peu comme le carré VIP d’une boîte de nuit : réservé à ceux qui connaissent le videur ou ont le portefeuille bien garni. Avec nsave, ils ambitionnent de démocratiser ce privilège.

“Pour le moment, c’est simple comme bonjour : un compte de confiance à l’étranger dans lequel on garde ses économies en devises fortes (dollar, euro, livre sterling si vous avez un penchant pour les fish and chips) et accessible en cas de besoin,” explique Baroudi, un brin enthousiaste. Pour cette opération de sauvetage monétaire, ils se sont alliés à des institutions financières régulées avec toutes les formalités que cela implique.

« Nsave is out to democratize offshore banking by making Swiss accounts accessible from the world’s more turbulent economies. »

Le ticket d’entrée ? S’inscrire sur l’app et jouer le jeu d’un parcours d’intégration où votre profil est scruté à la loupe. Mais Baroudi assure que chez nsave, reconsidérer la prise de risque est un sport quotidien : ce n’est pas parce que vous venez d’un endroit tourmenté par les crises que vous êtes moins fréquentable. Selon votre score de risque, vous pourriez être invités à partager plus d’infos ou à vous plier à quelques exercices de gymnastique documentaire – le tout avec une grâce automatisée et dynamique.

Une fois accepté dans le cercle, nsave déploie des outils de surveillance de transactions qui feraient pâlir d’envie un agent secret suisse. Tout cela en respectant les chorégraphies réglementaires anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme – rien que ça.

Baroudi, sans perdre son souffle, raconte pourquoi le choix de la Suisse : un pays qui, non content de ravir les amateurs de chocolat, fait des pas de géant pour encourager l’innovation, avec à la clé une licence fintech permettant de jouer les intermédiaires financiers en attendant le gros lot – devenir une banque en bonne et due forme.

A l’aube d’un produit encore en couche-culotte mais prometteur, nsave ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’idée est de muscler l’offre, en se concentrant sur l’épargne et l’enrichissement personnel, toujours à l’écoute de ces clients aux économies martyrisées par des crises à la chaîne.

Visant des millions de personnes, comme au Liban où l’économie donne des sueurs froides, nsave promet d’être ce havre de stabilité dans la tempête. Et selon George Robson de Sequoia Capital, malgré le défi que représente la conformité avec la législation financière, ces gars-là ont réussi à planter leur drapeau. Un compte offshore de confiance est désormais à portée de main de ceux en ayant vraiment besoin.

Source : Techcrunch

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