« Si tu penses que la technologie peut résoudre tes problèmes de transport, tu n’as pas compris les problèmes, et tu n’as pas compris la technologie. » – signé, un voyageur du futur bien cynique.
Bienvenue dans l’arène vibrante de TechCrunch Mobility, où les chariots électriques remplacent les chevaux et où l’odeur du progrès éclipse celle du diesel. Avant de faire le grand saut dans le vide créatif des startups, faisons un détour par la colline – non pas celle de votre parc local, mais Capitol Hill. Ça bouge côté réglementations, avec de nouvelles normes proposées par l’administration Biden qui vont faire suer plus d’un constructeur automobile, mais aussi leur offrir des chemins détournés pleins de promesses électriques.
Avec un coup de crayon assoupli, le DOE (Department of Energy) a décidé de flatter les véhicules électriques dans le sens du kilowatt. D’un autre côté, l’EPA (Environmental Protection Agency) hausse le ton sur les émissions pour la période de 2027 à 2032, mais sans ostraciser les motorisations alternatives. Bref, les règles sont strictes, mais pas pour tout le monde. Les startupers de la batterie peuvent dormir sur leurs deux oreilles, leurs bolides électriques sont déjà dans les petits papiers de l’oncle Sam.
Si vous pensiez que la réglementation environnementale était aussi rigide qu’un skateboard en plomb, pensez-y à deux fois.
En dehors des jeux de pouvoir et des voltages en folie, on a eu droit à des nouvelles croustillantes du monde entier. Rivian copine avec Tesla, Candela veut élever les bateaux électriques au rang d’art, et Fisker cherche désespérément quelques pièces au fond des canapés pour garder le navire à flot. Et que dire des garanties étendues pour voitures électriques, si ce n’est qu’il faut être un peu aventureux pour s’y frotter.
Pendant ce temps, un petit oiseau (non, pas un Twitter-bot) nous a chuchoté que Clevon, après une danse du flamant rose dans le désert des investissements, a réussi à se dégoter une exclusivité fusionnelle avec un fabricant américain de véhicules électriques. On applaudit la pirouette, même si le coup a coûté quelques plumes (17 employés, pour être précis).
Et pour finir sur une note d’évasion, saviez-vous que vos applications préférées pourraient un jour contrôler intégralement votre voiture, transformant votre expérience de conduite en une sorte de jeu vidéo grandeur nature, où Apple et Google se battent pour le volant? Quelle époque pour être en vie… ou pour être une voiture!
Source : Techcrunch