« Bâtir un empire, un bus à la fois », c’était sans doute la devise affichée dans le bureau d’Ember, la petite startup écossaise devenue grande. Vous voyez, lever 11 millions de livres (soit à peu près 14 millions de billets verts américains) pour créer un réseau interurbain entièrement électrique au Royaume-Uni, ça ne s’invente pas en restant assis à regarder les bus passer !
C’est Keith Bradbury et Pierce Glennie qui, depuis 2019, ont décidé d’embrayer sur la révolution verte, en partant d’un unique bus électrique. Un défi qui, avouons-le, avait de quoi faire sourire les sceptiques. Pensez donc : deux gars débarquent et annoncent vouloir acheter « un » bus électrique. On peut imaginer les fournisseurs se retenant de rire… ou pas. Ces pionniers du transport écossais n’avaient pas froid aux yeux !
C’était sans compter sur la ténacité d’Ember, qui a trouvé un allié en la compagnie chinoise Yutong et son distributeur britannique, Pelican. Ils ont vendu à Ember son tout premier bus, sans fioritures, mais avec la promesse d’un avenir plus vert. À partir de là, Ember a commencé par relier Edimbourg à Dundee fin 2020, pour ensuite étendre son réseau vers Glasgow, Stirling, Perth, et d’autres arrêts tout aussi charmants.
« De la vision à la réalité : Ember conduit l’avenir électrique du Royaume-Uni, un bus à la fois. »
Désormais, Ember gère une flotte de 24 bus, enrichie très récemment de 14 nouvelles merveilles technologiques idéales pour parcourir de longues distances, avec une batterie d’une capacité de 563 kWh permettant de rouler jusqu’à 510 km avec une seule charge. Un progrès notable comparé à la génération précédente.
La vision initiale d’Ember a donc pris de l’ampleur et grâce à cette récente levée de fonds, la compagnie embraye désormais sur une expansion qui promet de révolutionner le transport interurbain au Royaume-Uni. En faisant preuve d’une suite logicielle maison redoutablement efficace, Ember offre un service impeccable aux voyageurs, tout en prévoyant de déployer davantage de bornes de recharge rapide pour soutenir son ambition nationale.
Cette success story démarre avec une pointe d’audace, un zeste de folie et un engagement solide pour la planète. Après avoir flirté avec la fintech, les fondateurs d’Ember se sont lancés corps et âme dans cette aventure électrique, prouvant qu’il est possible de changer les règles du jeu dans un secteur aussi traditionnel que celui des transports.
Et comme si cette histoire n’était pas déjà électrisante, Ember décide d’accélérer encore. Avec des véhicules capables de franchir 500 km et des plans d’expansion ambitieux, la compagnie est prête à conquérir l’Angleterre. Qui aurait cru que deux anciens fintechers transformeraient leur passion pour le climat en une entreprise florissante de bus électriques ?
Source : Techcrunch