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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Coro, l’as de la cyberdéfense qui ne perd pas de « byte »

« En informatique, le seul virus sans solution est celui de l’amour. » – Anonyme des temps modernes. Dans un monde peuplé de cybercriminels, une startup nommée Coro arrive comme le chevalier blanc pour les PME, armée d’une lance de 100 millions de dollars. Absolument, vous avez bien lu, Coro a récemment levé la coquette somme de 100 millions de dollars lors d’un tour de financement de série D, catapultant sa valorisation à plus de 750 millions de dollars. Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’avoir la taille d’un géant pour attirer les foules… du moins en termes d’investissement.

Basée à New York, Coro a, jusqu’à présent, jeté son dévolu sur le marché américain. Mais, avec un oeil pétillant vers l’international et plus précisément l’Europe, Coro espère bien faire résonner son cri de bataille au-delà des frontières américaines. D’ailleurs, c’est One Peak, un investisseur britannique, qui mène la danse de ce tour de financement, accompagné des fidèles complices de Coro, Energy Impact Partners et Balderton Capital.

Coro ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Non, non. L’entreprise prévoit d’utiliser ce trésor de guerre pour booster sa R&D, notamment en intégrant toujours plus d’outils d’IA dans sa plateforme tout-en-un. L’objectif ? Tenir tête, voire surpasser, les capacités des hackers les plus malins et les plus sophistiqués. Parce que, dans le monde de la cybercriminalité, il vaut mieux avoir un coup d’avance.

En 2023, une cyberattaque coûte en moyenne 4,45 millions de dollars. Les PME, c’est le nouveau Eldorado des cybercriminels.

Vous pensiez que les grandes entreprises étaient les seules cibles privilégiées des vilains pirates de l’informatique ? Détrompez-vous. Avec l’émergence de méthodes toujours plus sophistiquées et l’essor de l’IA, les PME ont désormais aussi droit à leur part du gâteau noir de la cybercriminalité. Et c’est peu dire que le gâteau est amer : une PME sur deux s’est retrouvée nez à nez avec des incidents de sécurité l’année passée.

Mais pourquoi tant de haine, demandez-vous ? C’est simple, le retour sur investissement pour attaquer ce type d’entreprises est devenu bien trop alléchant. Aujourd’hui, louer une cyberattaque se fait aussi facilement que commander une pizza, et pour les cybercriminels, c’est le buffet à volonté.

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des gardiens du net comme Coro. Avec leur approche tout-en-un, offrant une protection des e-mails, des terminaux et des clouds, ils se positionnent comme le bouclier contre ces flèches numériques malveillantes. Dans cet arène où les David affrontent des Goliath technologiques, Coro tire son épingle du jeu, et ses récentes levées de fonds en sont la preuve concrète.

Finalement, l’ascension spectaculaire de Coro dans un monde où même les plus aguerris peinent à lever des fonds, démontre quelque chose d’important. Peut-être que pour survivre dans la jungle de la cybercriminalité, il ne s’agit pas de voir qui a le plus gros… budget, mais plutôt qui sait le mieux s’en servir. Et à ce petit jeu, Coro est bien parti pour devenir grand.

Source : Techcrunch

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