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Credits image : Dan Cristian Pădureț / Unsplash

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La saga du tournevis : Quand l’Oregon décide de ne pas se faire visser par les géants tech

« Ils disent que si tu donnes un homme avec un tournevis et un peu de savoir-faire, il peut conquérir le monde. Ou au moins réparer son iPhone sans pleurer. » – Anonyme mystérieusement averti.

Le 1er janvier sonnera comme une nouvelle ère en Oregon, grâce à la gouverneure Tina Kotek qui a apposé sa signature sur le Senate Bill 1596. Ce geste audacieux place l’Oregon sur la carte aux côtés de Californie, Colorado, Maine, Massachusetts et Minnesota, formant un club d’élite qui donne aux citoyens le saint graal de la technologie : le droit de réparer. Qui aurait cru que dévisser son appareil pourrait être si politique?

Mais attention, ce n’est pas juste une victoire en papier! Inspirés par la légendaire bataille de California avec le Senate Bill 244, Janeen Sollman et la représentante Courtney Neron ont croisé les stylos pour écrire leur propre histoire, avec un petit twist. Un twist qui a fait froncer quelques sourcils siliconés, notamment chez Apple. Oui, la firme à la pomme a dû avaler de travers en découvrant la clause qui défie l’utilisation exclusive de composants propriétaires dans les réparations. Ça pique!

Il semblerait que pour Apple, ce projet de loi, c’est un peu comme une mise à jour iOS : en grande partie acceptable, mais il y a toujours ce « petit quelque chose ».

John Perry, de chez Apple, a toutefois exprimé un soutien modéré, admettant que le bill était une avancée pour rendre les réparations plus accessibles et économiques pour les habitants de l’Oregon. Mais, derrière les sourires polis, se cache la crainte que des éléments non autorisés, tels que les scanners d’empreintes digitales, mettent en jeu la sécurité des appareils. Le jeu de la séduction législative a ses limites, semble-t-il.

Alors que Sollman témoigne de frustrations liées à la danse diplomatique avec Apple, Google, de son côté, applaudit la mesure avec enthousiasme. Le géant de la recherche voit dans ce bill un modèle séduisant pour les autres états. Pendant ce temps, les groupes de réparation ne cachent pas leur joie, prédisant une époque où les appareils électroniques auront plus de longévité et moins d’impact sur Mère Nature.

L’initiative, loin d’être un simple caprice écolo ou une rébellion anti-corporatiste, se profile comme une révolution douce mais déterminée. Elle promet d’allonger la vie de nos précieux gadgets tout en réduisant notre empreinte écologique. Tout un programme ! Comme dirait Lavoisier : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se répare… en Oregon.

Quant à Apple, ils ont choisi de garder le silence sur cette nouvelle ère. Peut-être préparent-ils déjà leur prochaine keynote, où ils révéleront un tournevis iMagique compatible uniquement avec leurs appareils.

Source : Techcrunch

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