« Un petit pas pour l’homme, un grand pas… dans les images martiennes! »
Imaginez-vous en train de survoler Mars, le visage collé contre le hublot d’un vaisseau spatial, les yeux grands ouverts sur un spectacle grandiose. Pas besoin de réserver votre billet auprès de l’Agence Spatiale Européenne, car le Mars Express Orbiter a déjà fait le travail pour vous! Ce vétéran de l’espace, en orbite depuis plus de vingt ans autour de la planète rouge, nous a offert un cliché époustouflant, révélant une Mars peuplée de volcans géants et de vallées énigmatiques, digne d’un tableau martien haute définition.
On y voit des volcans à perte de vue, dont l’Olympus Mons – le gros muscle des volcans du système solaire, et trois autres costauds alignés comme pour une photo de famille volcanique. Oui, Mars a vraiment le sens de la spectacle! Sans oublier l’intrus de l’espace, Phobos, se photobombant dans le décor avec son allure de patate cosmique.
« Mars, une planète rouge qui sait poser pour la caméra. »
Et ce n’est pas tout, car la planète rouge regorge de cratères, résultat de rendez-vous un peu trop intenses avec des astéroïdes venus de la ceinture voisine. C’est comme si Mars avait gardé toutes ses cicatrices de jeunesses, faute d’une activité géologique assez peinarde pour les effacer. Ah, et mentionnons les nuages, qui, à défaut de nous offrir de la pluie, décorent admirablement bien le pôle nord et sud de la planète.
La planète semble aujourd’hui plus sèche qu’un discours protocolaire, irradiée et aride, mais elle porte les stigmates d’un passé tumultueux et humide, avec des inondations gargantuesques. Les rovers de la taille d’une voiture de NASA, ces détectives des temps modernes, fouinent le sol à la recherche de signes de vie primitive. Bien que Mars semble avoir fait une croix sur son passé aquatique, la question de la vie martienne reste ouverte.
Alors, la prochaine fois que vous lèverez les yeux vers le ciel nocturne, souvenez-vous que là-haut, quelque part, Mars s’amuse à changer de costume pour les caméras spatiales, dévoilant tantôt un visage aride, tantôt les reliques d’un monde où l’eau coulait abondamment. Qui sait, peut-être qu’un jour, un selfie avec Phobos ou au sommet de l’Olympus Mons figurera dans nos albums de vacances interstellaires. Mais pour l’instant, contentons-nous de ces images qui nous rappellent que l’univers est maître dans l’art de la surprise et de la beauté.
Source : Mashable