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Credits image : Markus Spiske / Unsplash

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Quand Copilot doit s’envoler sans le Congrès: la prudence pilote

“On ne peut pas jouer avec la sécurité, mais on peut s’amuser à en parler.” Voilà une citation qui résume bien l’épopée numérique frappant les couloirs du Congrès américain. Les membres du personnel du Congrès se voient désormais interdits d’utiliser le chatbot IA de Microsoft, Copilot, sur leurs appareils gouvernementaux. C’est un peu comme dire à un enfant qu’il ne peut plus jouer avec son jouet préféré parce qu’il pourrait accidentellement avaler une petite pièce. En effet, selon Axios, une note du Bureau du Chef Administratif de la Chambre, Catherine Szpindor, indique que cette IA bavarde représente un « risque de fuite de données de la Chambre vers des services cloud non approuvés par la Chambre ».

Pourtant, presque comme un frère aîné dont les erreurs servent d’exemple, ChatGPT, une autre IA de langue développée par OpenAI, avait déjà été mis sous surveillance il y a presque un an. Les membres du personnel se voyaient limités dans leur utilisation de la version gratuite de ChatGPT sur les ordinateurs de la Chambre, tout en leur permettant de continuer à utiliser la version payante pour la recherche, grâce à un contrôle de confidentialité plus rigoureux. Récemment, la Maison Blanche est également montée au créneau en dévoilant des règles que les agences fédérales doivent suivre au sujet de l’IA générative, assurant ainsi que ces outils « ne mettent pas en danger les droits et la sécurité » des Américains.

La cybersécurité recouvre au Congrès et Copilot est invité à quitter la fête.

Microsoft, de son côté, semble avoir anticipé le besoin de renforcer la sécurité pour ses utilisateurs gouvernementaux. En effet, l’année dernière, la compagnie a annoncé un plan directeur de services et outils dédiés à l’usage gouvernemental. Ce plan incluant un service Azure OpenAI pour les charges de travail classifiées et une nouvelle version de l’assistant Copilot pour Microsoft 365. Cependant, comme le kid qui promet de nettoyer sa chambre pour récupérer son jouet préféré, le bureau de Szpindor envisage d’évaluer cette version gouvernementale de Copilot lorsqu’elle sera disponible, pour décider si elle peut être utilisée sur les appareils de la Chambre.

Imaginez un instant un monde où vos conversations avec IA sont surveillées de plus près que vos échanges avec votre meilleur ami. Dans un univers où chaque clic pourrait être la porte ouverte vers un désastre inattendu, même un outil conçu pour faciliter la vie peut rapidement devenir sujet de méfiance. Dans les dédales du pouvoir, le Congrès américain semble naviguer entre la prudence d’un parent inquiet et la curiosité d’un enfant devant une nouvelle technologie. Même si l’on peut utiliser Copilot sur des appareils personnels, au Congrès, il semblerait que ce soit “Copilot, éteins-toi”.

En fin de compte, les discussions autour de la sécurité informatique et de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les hautes sphères du gouvernement américain nous rappellent que, si la technologie avance à grands pas, la vigilance reste de mise. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir, ou dans ce cas, mieux vaut bloquer que pleurer. Peut-être que dans cette histoire, Copilot, en se voyant montrer la porte de sortie, a finalement trouvé le copilote le moins attendu : la prudence.

Source : Engadget

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