« Ils ont dit que la technologie pouvait résoudre nos problèmes… Ils n’avaient pas prévu que les robots prendraient aussi nos places de parking. » Bon, trêve de plaisanteries, plongeons dans le coeur palpitant de l’industrie de la mobilité avec le dernier épisode de nos tribulations technologiques.
Vous vous souvenez du dernier bus Fisker qui semblait prêt à perdre ses roues? Eh bien, il semblerait que le bus ait finalement rendu l’âme, pour ainsi dire. Fisker a annoncé une pause dans sa production et une trésorerie qui se réduit comme peau de chagrin. Pire encore, leurs espoirs d’injection de capital ont été réduits en cendres plus vite qu’une allumette sous un lance-flammes. Négociations rompues, actions en chute libre, et pour couronner le tout, une exclusion de la Bourse de New York. Comme quoi, même dans l’industrie des voitures électriques, il faut faire attention à ne pas… court-circuiter.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Fisker a égaré quelques millions de dollars provenant de paiements de clients. Une gaffe qui, même dans l’univers impitoyable des startups, fait tâche. Imaginez un peu la scène: « Chérie, tu sais ce que j’ai fait avec le chèque de 10 millions? Non? Moi non plus. »
Les moments embarrassants et les faux pas ne manquent pas dans le monde des startups de la mobilité.
Passons à un horizon plus lumineux. Entre faillites et courses à l’innovation, certains parviennent à tirer leur épingle du jeu. Prenez Lucid, par exemple. La compagnie a souri sous sa moustache en empochant un joli milliard du royaume d’Arabie Saoudite. Néanmoins, avec un tel trésor de guerre, Lucid doit prouver qu’elle peut révolutionner le marché avec son SUV Gravity. Un nom prédestiné à rester sur terre… ou à décoller vers les étoiles.
Quant à nos amis les startupeurs occupés à repenser le monde des transports, certains attirent l’attention. De Cyvl.ai améliorant la gestion des infrastructures municipales à Ionobell et sa promesse d’allonger l’autonomie des voitures électriques grâce à du silicium recyclé, l’innovation est partout. On trouve même Ember, s’aventurant dans l’épopée des bus interurbains électriques au Royaume-Uni. Qui aurait cru que le bus pourrait être à la mode?
Bref, entre les essais de véhicules tout droit sortis d’un film de science-fiction et les coulisses parfois chaotiques des grandes ambitions, le secteur de la mobilité ne cesse de nous surprendre. Et si aujourd’hui les entreprises traînent parfois des pieds, demain, elles pourraient bien faire danser les étoiles. Après tout, qui aurait parié sur un bus électrique britannique nommé Ember pour réchauffer l’atmosphère?
Source : Techcrunch
