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Credits image : Jason Blackeye / Unsplash

Technologie
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AltStore à la conquête de l’UE : quand David code contre Goliath

« Dans le monde de la technologie, même l’interdit trouve toujours une fenêtre dérobée. » – Anonyme, probablement.

Si vous pensiez que l’App Store d’Apple était le seul endroit où faire vos emplettes numériques pour votre iPhone, détrompez-vous! Grâce à l’Acte des Marchés Numériques (DMA) de l’UE, qui accuse la firme de Cupertino de serrer un peu trop fort le cou de la concurrence, le géant technologique est forcé de laisser sa porte entrouverte à de nouveaux rivaux. Imaginez un peu, un monde où d’autres boutiques d’applications peuvent se mesurer à l’App Store sans être expulsées de la fête.

L’une de ces alternatives intrépides est l’AltStore, une boutique d’applications prête à se faufiler dans le paysage européen, avec dans son sac à dos numérique, un modèle de financement innovant via Patreon. Ainsi, en réponse au nouvel édit royal européen, Apple déploie son tapis rouge d’APIs et de frameworks permettant aux développeurs de distribuer leurs apps sans passer par la case App Store. L’AltStore, sous la houlette de Riley Testut, a sauté sur l’occasion, faisant miroiter des captures d’écran de sa version flamboyante destinée à l’UE.

Aller au-delà des modèles de monétisation traditionnels, l’AltStore permet aux développeurs de vendre directement leurs applications aux consommateurs via une intégration Patreon sur mesure.

« L’AltStore : changer les règles du jeu en matière de distribution d’applications. »

On se retrouve donc avec une boutique qui, dès son lancement dans l’UE, proposera le jeu d’émulation vidéo Delta gratuitement et son propre gestionnaire de presse-papiers, Clip, contre un soutien minimum d’1$ sur Patreon. Et pour ceux qui aiment vivre dangereusement, les versions bêta de ces applications nécessiteront un engagement de 3$/mois sur la plateforme de financement participatif.

L’astucieux modèle économique de l’AltStore s’apparente à une échappatoire aux commissions traditionnelles d’Apple, tout en s’alignant sur les nouvelles directives de l’UE. Ce modèle permet à d’autres magasins d’applications de payer un €0.50 pour chaque première installation annuelle au-delà d’un seuil de 1 million, introduisant un tout nouveau schéma de monétisation.

Testut espère élargir l’horizon des développeurs en leur permettant de distribuer leurs applications via sa plateforme, utilisant la même intégration Patreon pour vendre des applications « payantes ». Il créé ainsi un nouveau modèle d’affaires pour les applications, qui n’aurait pas vu le jour sans le DMA.

En outre, ce système offre aux utilisateurs une visibilité sur les droits supplémentaires qu’une application demande avant l’installation, offrant ainsi une transparence bienvenue. L’AltStore de l’UE promet même de simplifier encore l’expérience utilisateur comparée à sa version actuelle, éliminant le besoin d’un Mac ou PC, ou de renouveler les applications tous les sept jours. Testut ajoute que tout fonctionnera presque comme sur l’App Store actuel, malgré une interface utilisateur légèrement différente et la nécessité d’une notarisation par Apple.

Les derniers mots de Testut laissent entrevoir un lancement imminent de l’AltStore, en attente du feu vert final d’Apple. Cela nous fait réfléchir sur l’évolution du marché des applications, qui semblait gravé dans le silicium. Qui aurait cru qu’Apple, le gardien historique de son jardin clos, finirait par entrebâiller la porte à de nouvelles expériences ?

Source : Techcrunch

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