« Dans le monde numérique, la flexibilité est la reine, et Microsoft vient de s’incliner. » En octobre, une nouvelle stratégie commerciale a vu le jour chez Microsoft, transformant sa suite de produits comme un magicien sort un lapin d’un chapeau. Les équipes de Microsoft ont décidé qu’il était temps de laisser Teams voler de ses propres ailes, non seulement dans l’Union européenne et en Suisse, mais dans le monde entier. Cette astuce n’est pas seulement pour épater la galerie; elle vise à éviter de potentiels tours de magie judiciaires sous forme d’amendes.
En séparant Teams des suites Microsoft 365 et Office 365, Microsoft a ouvert un buffet d’options pour ses utilisateurs. Vous adorez utiliser Office mais préférez appeler votre maman sur Zoom ou Google Meet ? Aucun problème ! Désormais, chacun peut composer son menu comme il l’entend, avec Teams disponible au détail pour $5.25 et Office flanant quelque part entre $7.75 et $54.75, sans contorsion de Teams dans l’équation.
« Microsoft, en quête de flexibilité, a pris la décision de délier Teams et Office, une manœuvre digne d’un équilibriste numérique. »
L’aventure de désemballage a commencé en 2020, quand Slack, avec l’énergie d’un David contre Goliath, a lancé un pavé dans la mare antitrust de l’UE à l’encontre de Microsoft. L’accusation était corsée: intégrer Teams dans Office serait aussi injuste qu’un match de boxe poids plume contre poids lourd. Après quelques rounds dans l’arène judiciaire et une menace planante d’une amende salée de l’UE, Microsoft a finalement choisi de faire cavalier seul avec Teams en 2023.
Cette démarche de Microsoft n’est pas seulement un pas de danse autour des régulations antitrust; elle reflète également un changement dans la manière dont l’entreprise perçoit et vend ses produits. En offrant la possibilité de mixer et matcher les services selon leurs désirs, Microsoft donne aux grandes multinationales et aux utilisateurs du quotidien le pouvoir de choisir la playlist de leur expérience numérique.
Finalement, cette saga Microsoft-Teams se lit comme une fable moderne où la flexibilité et l’autonomie sont les morales de l’histoire. La lutte pour rester pertinent dans un monde numérique en constante évolution, même pour un géant comme Microsoft, est une danse qui exige non seulement de savoir suivre la musique mais aussi de savoir quand il est temps de changer de partenaire de danse.
La morale de cette histoire? Il semblerait que pour Microsoft, « danser en solo » soit finalement le meilleur moyen de rester en rythme dans la boîte de nuit technologique.
Source : Engadget