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L’âge de la raison virtuelle : Meta et la quête de la supervision parentale

« Si au premier abord la réalité virtuelle peut sembler un monde sans limites, même dans l’espace infini du virtuel, les règles de base s’appliquent toujours. » Et qui d’autre pour nous montrer le chemin que Meta en matière de contrôle parental dans le cosmos numérique ? Mark Zuckerberg, le capitaine du vaisseau Meta, a récemment pointé du doigt Apple et Google, affirmant que ces géants devraient être aux commandes des restrictions parentales pour les réseaux sociaux. Mais aujourd’hui, voici que Meta nous fait la démonstration avec son propre magasin VR, Quest, de comment on pourrait en théorie gérer la vérification de l’âge en ligne.

En instaurant un système où les utilisateurs des Quest 2 et Quest 3 doivent prouver leur âge via la saisie de leur date de naissance, Meta cherche à offrir « l’expérience, les paramètres et les protections adéquats pour les ados et les pré-ados », comme l’entreprise l’a expliqué. Du coup, les profils des ados de 13 à 17 ans seront mis automatiquement en privé et, ô joie, les tuteurs pourront manier les outils de supervision parentale pour personnaliser à leur guise l’expérience de leurs chérubins. Pendant ce temps, les parents des pré-ados, ces êtres mystiques âgés de 10 à 12 ans, doivent carrément créer un compte pour gérer les applications téléchargeables par leur progéniture.

Meta met la barre haute en matière de contrôle parental dans la réalité virtuelle, mais réussira-t-elle à faire atterrir ces idées dans la réalité ?

La fenêtre pour confirmer son âge ? Trente jours, pas un de plus ! Passé ce délai, le compte de l’utilisateur est temporairement bloqué jusqu’à la fourniture de la date de naissance. Et parce qu’il est facile de tricher en saisissant une fausse date, Meta envisage de demander une vérification via une pièce d’identité ou une carte de crédit pour ceux qui auraient « accidentellement » erré.

Meta a déjà prévenu les développeurs que, dès mars 2024, ils devront classer leurs applications selon le groupe d’âge visé (pré-ados, ados ou adultes). Et cerise sur le gâteau virtuel, l’entreprise a lancé ses API de groupes d’âge utilisateurs, qui permettent aux développeurs de signaler si un utilisateur est trop jeune pour leur application.

Meta avait intégré des outils de supervision parentale à son casque VR en 2022 et a même lancé l’an dernier des comptes gérés par les parents pour les pré-ados. L’intention est claire : même dans la réalité virtuelle, l’âge n’est pas qu’un simple nombre, et chez Meta, on prend ça très au sérieux.

Source : Techcrunch

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