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Credits image : Wes Hicks / Unsplash

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Quand l’IA joue du pipeau, les artistes ne dansent pas!

Un groupe de 200 musiciens a rédigé une lettre ouverte demandant aux entreprises technologiques de ne pas saper la créativité humaine avec les outils de génération de musique IA.

« La musique c’est comme la pâte à modeler; sauf quand l’IA s’en mêle, là ça devient un Rubik’s Cube » – pourrait-on dire pour rire. Mais, pour certains des plus grands noms de la musique, les choses sont loin d’être amusantes. Imaginez un Coachella numérique où Billie Eilish côtoierait les héritiers de Bob Marley, tous unis contre un même ennemi: l’IA qui compose de la musique sans demander leur avis. Une affiche qui en dit long sur l’ampleur du problème!

Les artistes nous mettent en garde: l’IA, avec son insatiable appétit pour nos données, menace notre vie privée, nos identités, notre musique, et, somme toute, notre pain quotidien. C’est un peu comme vouloir boucher une fuite d’eau avec du papier de soie – inutilement optimiste. Utilisées sans scrupule, ces IA siphonnent allègrement le répertoire musical existant pour « apprendre » à générer de nouvelles œuvres sans jamais dire merci.

« Pour beaucoup d’artistes, la montée de l’IA est comme un faux accord dans leur symphonie financière. »

Pourtant, l’industrie n’est pas dépourvue de bonnes intentions. Des entreprises telles qu’Adobe et Stability AI concoctent des générateurs de musique IA qui se nourrissent de mélodies sous licence ou libres de droit. Mais même ces initiatives louables pourraient désaccorder les compositeurs de musiques de pubs ou d’autres professionnels dont les œuvres sont susceptibles d’être licenciées.

La technologie a toujours eu une note dissonante pour les musiciens. Autrefois, le partage de fichiers a diminué les revenus de la musique; ensuite, le streaming a tenté de résoudre le problème sans pour autant satisfaire pleinement les artistes. L’Union of Musicians and Allied Workers lutte depuis des années pour une rémunération équitable sur les plateformes de streaming, rappelant que l’ère digitale a été une partition difficile à jouer pour les créateurs.

Les écrivains aussi montent au créneau contre l’IA générative. Plus de 15 000 auteurs ont exprimé leur désarroi face à des technologies qui regurgitent leurs styles et idées sans vergogne ni facture. Pour eux, c’est comme si leur œuvre était un buffet à volonté pour les IA, sans qu’une addition ne leur soit jamais présentée.

Malheureusement, les appels à protéger la créativité humaine semblent tomber dans l’oreille d’un sourd. ChatGPT peut encore vous créer un texte à la manière de Margaret Atwood, malgré les contestations. Face à un droit d’auteur dépassé par la rapidité de l’innovation technologique, il semblerait que les créateurs se retrouvent avec bien peu d’options.

Dans cette symphonie technologique, où chaque note d’IA se veut plus vraie que nature, le cri d’alarme des artistes résonne : « Il faut arrêter cette dérive. » Peut-être qu’à l’avenir, pour sauver la musique de l’emprise de l’IA, il faudra que chaque mélomanie soit un acte de résistance. Et comme le disait si bien ce vieux synthétiseur à son jeune apprenti IA : « Fais gaffe, je pourrais bien te désaccorder! »

Source : Techcrunch

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