« L’intelligence artificielle, c’est comme les pâtes: ça dépend surtout avec quoi on les mélange. » En prévision de la grande messe du Conseil du Commerce et de la Technologie UE-États-Unis (TTC) ce vendredi, une ambiance particulièrement harmonieuse règne. Un officiel de la Commission européenne, lors d’un briefing anonyme, a susurré à l’oreille des journalistes que l’UE et les États-Unis s’apprêtent à chanter en chœur sur le thème de la coopération en matière d’intelligence artificielle (IA).
Malgré une scène commerciale où les géants américains comme OpenAI semblent mener la danse de l’IA avancée, cette mélodie transatlantique annonce une chorégraphie conjointe face aux défis et opportunités que représente l’IA. Ah, l’harmonie des grands esprits au-delà des mers!
Créé dans une ère post-Trump, le TTC avait pour vocation de fournir un dancefloor où Européens et Américains pourraient valser sur les questions de politiques commerciales et technologiques. Avec les élections qui s’annoncent de part et d’autre, l’idée d’une potentielle réélection de Trump fait office de tempo accéléré pour maximiser les pas de danse collaboratifs dès maintenant.
« Entre l’UE et les États-Unis, l’intelligence artificielle devient le langage universel de la diplomatie technologique. »
Cette collaboration, en passe de se concrétiser autour de l’Office IA et de l’Institut de la Sécurité de l’IA aux États-Unis, s’annonce comme une valse à trois temps, où chaque partenaire apportera sa touche à la chorégraphie globale de la régulation de l’IA. Allez, on ajuste son noeud pap et on se lance!
La partition de cette union transatlantique se décline en trois mouvements : la sécurité de l’IA, la standardisation et, cerise sur le gâteau, l’IA pour le bien public. Focus particulier sur cette dernière note, puisqu’elle vise à propulser l’utilisation de l’IA dans les pays en développement, histoire de virer la précarité de la piste de danse.
Récapitulons: l’IA n’est plus une rengaine exclusivement commerciale mais un concert où Européens et Américains jouent la même mélodie, selon un officiel de la Commission. En prime, une touche de coopération sur l’identité électronique et le pouvoir des plateformes se profile à l’horizon. Aucun doute, on est parti pour une belle symphonie bilatérale.
Et pendant que l’UE et les États-Unis répètent leurs gammes, le duo américano-britannique ne chôme pas non plus avec un accord sur la sécurité de l’IA signé plus tôt cette semaine. C’est dire si la musique de l’IA résonne aux quatre coins du globe avec un penchant certain pour la sécurité et l’inclusion.
En guise de finale, et bien que l’UE garde une longueur d’avance en matière de législation sur la sécurité de l’IA, cette cacophonie internationale semble se résorber au profit d’une harmonie grandissante. Les accords se multiplient, les initiatives se répondent en écho, signe que l’avenir de l’IA sera écrit à plusieurs mains, au-delà des frontières.
Source : Techcrunch