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Credits image : Annie Spratt / Unsplash

Technologie
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La collaboration est-ouest peut-elle redéfinir l’avenir du capital-risque en Afrique ?

Qu’est-ce qui permet à Verod-Kepple Africa Ventures (VKAV) de se distinguer dans le paysage du capital-risque africain et de soutenir jusqu’à 21 entreprises en phase de croissance dans le continent après la clôture de son premier fonds à 60 millions de dollars ? Cette société de capital-risque panafricaine a atteint ce jalon grâce au soutien de nouveaux investisseurs, y compris le SCM Capital du Nigeria, Taiyo Holdings et C2C Global Education Japan. Mais, comment cette nouvelle injection de capital impactera-t-elle la croissance des start-ups africaines ?

Le fonds n’est pas à sa première réalisation d’envergure. En effet, après ses première et deuxième clôtures en 2022, divers investisseurs institutionnels japonais se sont ralliés à la cause, parmi eux SBI Holdings, Sumitomo Mitsui Trust Bank et le Japan ICT Fund. Face à cette effervescence, peut-on envisager une nouvelle ère de prospérité pour les entreprises en stades A et B sur le continent africain ?

En dépit d’un ralentissement général des investissements, Verod-Kepple insuffle un nouvel élan, offrant un capital indispensable là où les sources locales de financement pour les entreprises en croissance demeurent limitées. La question se pose alors : cette dynamique marquera-t-elle un tournant décisif dans le soutien des start-ups africaines vers le succès à long terme ?

« VKAV représente une lueur d’espoir pour les start-ups africaines en quête de croissance dans un marché financier en contraction. »

L’implication de partenaires clés tels qu’Ory Okolloh, Ryosuke Yamawaki et Satoshi Shinada depuis 2022 symbolise plus qu’un simple investissement financier. Comment leur collaboration vise-t-elle à transformer les pratiques opérationnelles, à améliorer les structures de gouvernance et à naviguer dans l’environnement économique complexe de l’Afrique ?

Le fonds s’est engagé dans des domaines cruciaux tels que la fintech, la mobilité, le commerce électronique, la soulignant la diversification et la pertinence de ses investissements. En pointant du doigt des startups comme Moove Africa, soutenue par Uber, ou encore la startup nigériane de mobilité partagée Shuttlers, pourrait-on prédire une révolution dans l’écosystème des startups africaines ?

La vision pan-africaine de VKAV ne se limite pas à des promesses en l’air. À travers ses investissements allant de 1 à 3 millions de dollars, la société se positionne comme un catalyseur clé non seulement dans les marchés saturés mais également dans les régions sous-desservies du continent. Mais, quelle sera l’étape suivante pour VKAV dans sa quête d’élargir son horizon à des marchés encore inexplorés ?

Alors que VKAV continue de tracer son sillon en embrassant une approche pan-africaine et sectorielle agnostique, il est évident que leur ambition ne se limite pas à un simple retour sur investissement. En visant une diversité dans leur portefeuille, cherchent-ils à redéfinir le paysage du capital-risque en Afrique ?

Enfin, si l’affiliation avec des investisseurs institutionnels japonais marque une étape importante pour VKAV, quels seront les impacts à long terme de ces partenariats internationaux non seulement pour la société de capital-risque, mais aussi pour l’écosystème des startups africaines qu’elle souhaite propulser ? Se pourrait-il que cette collaboration est-ouest soit le début d’un pont indispensable entre deux mondes, enrichissant mutuellement leurs économies respectives ?

Source : Techcrunch

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