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Credits image : Ambrose Prince / Unsplash

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À l’abordage législatif : quand la MPA veut faire plonger les pirates du net

« En mer comme en ligne, mieux vaut éviter les maraudes sous pavillon noir ! ». C’est sur cette note malicieusement maritime que Charles Rivkin, grand manitou de la Motion Picture Association, a lancé un pavé dans la mare numérique lors de CinemaCon cette année. L’homme propose rien de moins que de rendre la navigation pirate nettement plus compliquée sur les flots tumultueux de l’Internet américain. Comment ? En plaidant auprès du Congrès pour une législation renforcée sur le blocage de sites. Sacré coup de barre à tribord !

Dans son grand discours, Rivkin a souligné que près de 60 pays naviguent déjà à vue avec ce sextant législatif contre le piratage. Et parmi eux, des démocraties bien de chez nous et des alliés de poids de l’Amérique. Mais alors, pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas encore hissé cette voile ? Apparemment, cela tiendrait du manque de volonté politique et d’une compréhension un peu à la traîne de ce que le blocage de sites implique vraiment. Difficile de suivre le vent, semble-t-il.

Rivkin n’est pas venu les mains vides : il a proposé un argumentaire serré, affirmant que le blocage de sites ne jetterait pas l’ancre sur les affaires légitimes. Au contraire, cela obligerait seulement les sites aux pratiques douteuses à prouver leur innocente marée basse devant un tribunal. Un peu comme faire souffler les sites dans l’alcootest de la légalité, si vous me passez l’expression.

« Naviguer contre le vent du piratage pourrait bien devenir plus ardu pour les adeptes de la barre à roue numérique. »

Pour illustrer ses propos, il évoque le cas de FMovies, ce corsaire des temps modernes qui, avec 160 millions de visites par mois, voit un tiers de son équipage venir des États-Unis. Avec une législation adéquate, on pourrait bien voir cette armada de clics prendre l’eau. Rivkin a également tenu à rassurer les sceptiques, affirmant que les inquiétudes précédentes – comme celle de « casser l’Internet » ou de bâillonner la liberté d’expression – se sont révélées infondées ailleurs. Le piratage, un iceberg en vue ? Pas si on navigue intelligemment, semble penser le MPA.

Et pour finir en apothéose, il a jeté une bouteille à la mer en direction des propriétaires de salles de cinéma, les invitant à se joindre à cette flibuste législative. « La MPA mène cette expédition à Washington », a-t-il déclaré, « et nous avons besoin que vos voix s’unissent à la nôtre ». Un appel au ralliement pour tous : créateurs, salles de cinéma, et travailleurs du secteur. Un pour tous, tous contre le piratage, en somme.

Source : Engadget

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