Comment les DJs sur Twitch peuvent-ils naviguer dans les eaux troubles des droits d’auteur musicaux sans se noyer financièrement ? Dans une révélation qui a surpris la communauté des streamers, le PDG de Twitch, Dan Clancy, lors d’un entretien avec TweakMusicTips, a partagé des détails cruciaux concernant l’avenir des streamers DJ sur la plateforme. Faut-il y voir une nouvelle ère de collaborations ou un fardeau supplémentaire pour les créateurs de contenu ?
Il semble que le principal défi ne réside pas seulement dans la capacité de Twitch à s’entendre avec les labels de musique. Clancy a exprimé son optimisme quant au fait de trouver une « structure » profitable à tous – mais quelle forme cette structure va-t-elle prendre exactement, et comment affectera-t-elle les revenus déjà précaires des DJs sur Twitch ? Les streamers, semblent-ils, ne sont pas particulièrement enthousiastes à l’idée de partager leurs gains durement acquis. Malgré cela, Clancy assure que Twitch assumera une partie des frais dus aux labels. Est-ce une promesse réaliste ou un simple vœu pieux ?
La question des droits d’auteur est un casse-tête constant pour Twitch, poussant la plateforme à négocier avec les labels pour dénicher une solution stable. Les DMCA takedown, menaces constantes pour les streamers, pourraient-ils devenir choses du passé avec cette nouvelle approche ? Clancy semble croire en une « bonne entente » actuelle avec les labels, mais admet que ce n’est pas une solution durable à long terme. Si les labels se contentent pour l’instant, c’est parce qu’une promesse de profits futurs plane dans l’air. Quels sont les termes de cette promesse et comment changeront-ils le paysage pour les streamers ?
« Twitch est sur le point de conclure un accord avec les labels musicaux, mais comment la plateforme gérera-t-elle le monitoring des flux musicaux en direct ? »
Les différences entre les flux en direct et les vidéos à la demande posent également leur lot de défis, surtout en ce qui concerne la musique protégée par le droit d’auteur. Clancy suggère que les DJs désactivent le son des vidéos préenregistrées de leur propre chef, car le système de Twitch ne capte pas toujours les chansons protégées pour les mettre en sourdine. Mais cette approche est-elle viable à long terme ? Peut-on réellement s’attendre à ce que les créateurs de contenu gèrent eux-mêmes les risques de violation de droits d’auteur, ou s’agit-il d’un pansement sur une plaie béante ?
Il est indéniable que Twitch est à un tournant. La conclusion d’un accord avec les labels musicaux pourrait soit ouvrir un nouveau chapitre pour les streamers DJ, soit les plonger dans une mer d’incertitudes. La question demeure : les streamers DJ sont-ils prêts à naviguer dans cette tempête de droits d’auteur, ou risquent-ils d’être emportés par les vagues ? Malgré les assurances de Clancy, l’issue semble encore floue, et le futur de la musique sur Twitch est aussi incertain que jamais.
Source : Engadget