watch at 10:34

Credits image : John Torcasio / Unsplash

AstronomieTechnologie
0

Une nouvelle ère pour les satellites de communication est-elle proche ?

Est-il possible de révolutionner le monde des communications satellitaires avec une nouvelle génération de satellite ? Astranis, une entreprise innovante dans le domaine, semble penser que oui. Présentant sa nouvelle classe de satellites nommée Omega, Astranis ambitionne de fournir une bande passante de 50 gigabits par seconde via ces nouveaux venus, visant un public à la fois civil et militaire. Mais quel impact cela pourrait-il avoir sur l’accès au broadband sur notre planète ?

Qu’en est-il exactement de cette nouvelle technologie et en quoi diffère-t-elle des communications satellitaires existantes ? Pour commencer, les satellites Omega promettent d’être à la fois plus rapides et plus petits que les géants actuellement en orbite géostationnaire. Astranis se lance donc dans un pari risqué mais potentiellement révolutionnaire : déplacer l’architecture des communications satellitaires vers des appareils plus résilients et moins susceptibles d’être ciblés. Mais est-ce réellement réalisable ?

« Plus petits, plus rapides, Astranis veut redéfinir l’orbite géostationnaire avec ses satellites Omega. »

Le PDG d’Astranis, John Gedmark, ne manque pas d’ambition. Il compare la génération précédente de satellites à des « projecteurs », tandis que les nouveaux fonctionneraient davantage comme une « matrice LED », couvrant un bien plus grand territoire. Mais peut-on vraiment envisager de servir des millions de points avec un seul satellite ? Et comment cette technologie se positionne-t-elle face aux exigences diverses des clients, tant dans le secteur civil que militaire ?

La compétition est féroce dans le domaine des communications orbitales, mais Gedmark ne semble pas inquiet. Selon lui, l’appétit pour la bande passante est « illimité », surtout à des prix compétitifs. Mais Astranis peut-elle tenir tête à ses concurrents, notamment avec des satellites qui ne nécessitent pas d’antenne bespoke comme ceux de Starlink ?

Outre l’innovation technique, Astranis propose également une approche de service unique : des satellites dédiés pour des clients spécifiques. Une offre qui pourrait s’avérer attractive pour des nations ou des multinationales, sans les coûts prohibitifs habituellement associés. Mais une telle proposition est-elle viable sur le long terme, surtout avec des ambitions de croissance dans des marchés non traditionnels comme celui du cislunaire ?

Avec une mise en orbite du premier satellite Omega prévue pour 2026, Astranis se place à l’avant-garde d’une potentielle révolution dans les communications satellitaires. Mais l’entreprise pourra-t-elle répondre aux attentes élevées qu’elle a suscitées et surmonter les défis techniques et commerciaux à venir ?

Serions-nous à l’aube d’une nouvelle ère dans les communications satellitaires, ou est-ce juste une ambition trop lointaine ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.