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Quel futur pour les satellites tactiques en collaboration avec l’armée ?

Comment les entreprises spatiales privées peuvent-elles contribuer à renforcer les capacités tactiques de l’armée américaine dans l’espace ? C’est autour de cette interrogation que s’articulent les nouveaux contrats attribués à Rocket Lab et True Anomaly par les forces spatiales américaines. Mais quel est l’objet précis de ces contrats et en quoi consistent-ils exactement ?

Concrètement, Rocket Lab et True Anomaly se voient confier la mission de concevoir, construire et opérer des satellites capables de réaliser des manœuvres de rendez-vous en orbite, à proximité d’autres engins spatiaux. Un défi de taille complété par la création de centres de commandement et de contrôle. Mais comment Rocket Lab et True Anomaly prévoient-ils de répondre à ces exigences ? Alors que Rocket Lab bénéficiera de son Electron rocket grâce à un contrat de 32 millions de dollars, True Anomaly cherchera de son côté un partenaire commercial pour le lancement, étayé par un contrat de 30 millions de dollars.

Les efforts de Rocket Lab et True Anomaly sont cruciaux pour démontrer la capacité de réaction rapide de l’industrie spatiale commerciale face aux menaces.

Il est notable que True Anomaly envisage également d’investir 30 millions de dollars de capitaux privés internes, portant ainsi son investissement total pour cette mission à 60 millions de dollars. Mais quelle est la timeline prévue pour ces ambitieux projets ? La livraison des engins spatiaux est attendue pour l’automne 2025, suivie par plusieurs phases critiques, dont une phase de «standby» où les entreprises doivent être prêtes à lancer à tout moment. Une fois en orbite, quelle sera la suite des événements pour les satellites de Rocket Lab et de True Anomaly ?

L’objectif final semble être la réalisation de manœuvres de rendez-vous et de proximité entre le satellite Pioneer de Rocket Lab et le Jackal de True Anomaly. Mais cette entreprise est-elle réellement réalisable, et quels défis les deux sociétés devront-elles surmonter pour y arriver ?

Cet effort s’inscrit dans une continuité avec des missions précédentes, comme celle entre Firefly et Millennium Space l’année passée, qui avait établi un nouveau record en termes de réactivité de lancement. La mission Victus Haze, tout en s’inspirant de ces succès, compte-t-elle repousser encore plus les limites ? Rocket Lab, en particulier, a affirmé que cette mission « améliorera … les processus et les délais ». Mais qu’en est-il des détails opérationnels et des délais exacts ?

En plus de démontrer la capacité à effectuer des manœuvres orbitales complexes, cette mission présente d’autres ambitions, comme simuler un rendez-vous en orbite avec un satellite adverse. Que peut-on apprendre de ces manœuvres en termes de défense spatiale et comment ces initiatives reflètent-elles la volonté des États-Unis de contrer les menaces, notamment celles posées par la Chine ?

Le colonel Bryon McClain a souligné l’occasion significative qu’offrent ces missions pour tirer parti des innovations de l’industrie spatiale commerciale face aux menaces actuelles. Victus Haze vise à démontrer, dans des conditions opérationnellement réalistes, la capacité de réaction face à des comportements irresponsables en orbite. Mais jusqu’où peut aller cette collaboration entre l’industrie spatiale commerciale et l’armée pour garantir la sécurité spatiale mondiale ?

Source : Techcrunch

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