Qu’est-ce qui se cache derrière l’attaque cybernétique qui a visé la Fondation Heritage cette semaine ?
Une source bien informée a confié à TechCrunch que des efforts étaient en cours pour pallier l’attaque subie par Heritage, mais que l’on ignorait encore si des données avaient été compromises. N’est-ce pas là un rappel de notre vulnérabilité face aux cybermenaces, d’autant plus quand elles sont potentiellement le fait d’acteurs étatiques ?
Politico, en première ligne pour rapporter cet incident, a indiqué qu’un officiel de Heritage ait décidé de « mettre hors ligne le réseau pour stopper toute activité malveillante pendant l’enquête ». Mais quelle peut être l’étendue des dégâts pour cette fondation influente, plongée au cœur de la politique conservatrice américaine depuis 1973 ?
Les think tanks, avec leurs connexions gouvernementales et leur influence politique, restent des cibles de choix pour les cyberattaques.
Cette attaque aurait été orchestrée par des pirates informatiques opérant pour le compte d’une nation, une affirmation avancée sans preuve par un responsable de Heritage. Comment une entité aussi centrale dans l’espace politique américain peut-elle se retrouver démunie face à des cyberattaques d’un tel calibre ?
Devant l’ampleur de l’incident, la réaction de Heritage s’est faite discrète, Noah Weinrich, porte-parole de la fondation, s’abstenant de tout commentaire. Ce silence pourrait-il refléter la gravité de la situation ou simplement une stratégie de communication prudente en temps de crise ?
Avec une histoire marquée par une cyberattaque en 2015, qui avait entraîné la fuite d’emails internes et d’informations personnelles, Heritage n’en est pas à son premier affront dans l’arène numérique. Comment cette nouvelle attaque façonnera-t-elle l’avenir de la fondation et quelles seront les conséquences pour la politique conservatrice aux États-Unis ?
Face à cette récidive, quelles mesures seront prises pour sécuriser les systèmes d’information des think tanks et quelle leçon devons-nous tirer de ces attaques répétées contre les institutions influençant la politique américaine ? Serait-il temps d’admettre que dans le cyberspace, nul n’est à l’abri, et de repenser notre approche de la cyber-sécurité ?
Source : Techcrunch