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Credits image : Miguel Carraça / Unsplash

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Biblio-lune: Quand la lecture dépasse la stratosphère

« Ils disent que la lune est stérile; ils n’ont jamais vu sa bibliothèque. » Imaginez, chers lecteurs, une époque où le seul roman lunaire était un poussiéreux fascicule de golf d’Alan Shepard, abandonné à la merci des rayons gamma. Triste constat pour nos amis les lecteurs interstellaires!

Changeons de disque, ou plutôt de page, car depuis février dernier, la lune s’est enrichie d’une collection impressionnante : pas moins de 30 millions de pages d’ouvrages divers, de 25 000 chansons, sans oublier une flopée d’œuvres d’art. L’expédition Odysseus, loin de se contenter du traditionnel selfie lunaire, a déposé la première bibliothèque extraterrestre, surnommée affectueusement la moon library.

« La civilisation ne sera pas oubliée, pour la première fois dans l’histoire. »

Mais avant que vous ne vous précipitiez pour emprunter un livre, sachez que la lecture des pages nécessite un microscope. Oubliez le microfilm, bienvenue dans l’ère de la nanofiche ! Nova Spivack, chef de la fondation Arch à l’origine de cette ambition culturelle lunaire, a veillé à ce que notre patrimoine soit gravé dans le nickel, un matériau réputé pour sa résistance éternelle à la corrosion.

Dans ce disque, assez minuscule pour tenir dans une main, réside un pas de géant pour la bibliophilie intergalactique. En dehors des risques infimes de collision météoritique, cette bibliothèque pourrait bien demeurer sur la lune éternellement, ou du moins, jusqu’à ce que le soleil explose dans quelques milliards d’années. Quel soulagement de se dire que, même en cas d’apocalypse nucléaire, la civilisation ne sera pas oubliée!

Et que pouvons-nous attendre de cette collection ? Des œuvres d’art ancestrales, une version démodée de Wikipedia (qui pourrait bien faire croire à d’éventuels extraterrestres lecteurs que Elon Musk est toujours l’homme le plus riche du monde), et même des secrets de magicien dévoilés. Imaginez un peu l’étonnement d’un visiteur intergalactique découvrant comment David Copperfield est « passé à travers » la Grande Muraille de Chine.

La finalité de cette épopée culturelle ne se limite pas à un dépôt lunaire. La fondation Arch envisage de semer des archives de la civilisation humaine à travers tout le système solaire. Car, après tout, pourquoi se contenter d’une bibliothèque lunaire quand on peut rêver d’une constellation de connaissances?

Source : Mashable

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