« À Las Vegas, ce qui se passe à Vegas… se retrouve sur le cloud ! » Cette semaine, 30,000 participants se sont agglutinés à Vegas, non pour tenter leur chance aux machines à sous, mais pour écouter Google chanter les louanges de l’IA générative. Si vous pensiez que Google Cloud était juste une histoire de stockage et de serveurs, vous auriez raté le coche de la célébration de l’IA omniprésente.
L’ambiance était électrique, un peu comme si le Père Noël était passé en avance, sauf que au lieu de jouets, il s’agissait de nouvelles fonctionnalités d’IA générative. Google, tout comme un magicien tirant un lapin de son chapeau, a présenté une ribambelle d’améliorations AI conçues pour rendre productif jusqu’au dernier des développeurs. Mais, est-ce que toute cette magie occulte le cœur de métier de la firme ? Un peu comme un tour de passe-passe qui détourne l’attention de l’essentiel.
« Toute cette magie de l’IA, un tour de passe-passe ou une réelle innovation ? »
Cependant, certains tours de magie semblent, comment dire, un peu trop simples ? Presque comme si on nous vendait une potion magique pour faire apparaître des pizzas alors qu’il suffit simplement de commander sur une appli. Certes, les exemples au sein de l’écosystème Google auraient pu impressionner, mais qu’en est-il de nos données disséminées partout ailleurs ?
Il y avait cette démo d’e-commerce, où, comme par magie, un commerçant finalise une transaction en ligne. Alors oui, on a pu voir les prouesses d’un robot commercial, mais soyons honnêtes, qui n’a jamais cliqué sur « acheter » tout seul sur un site web ?
Ne sous-estimons tout de même pas le potentiel de ces nouveaux sortilèges digitaux. Que ce soit pour inventer du code à la volée, fouiller dans un grimoire de données ou même interroger les entrailles logiques d’un site web pour en comprendre la défaillance, l’IA générative a des tours dans son sac.
Il y a chez Google une certaine ambition de rendre l’IA accessible, comme par enchantement, à tous. Mais lorsqu’il s’agit de mettre les mains dans le cambouis et de créer ses propres outils d’IA, les obstacles semblent se dresser comme par magie. Ce n’est pas simplement en claquant des doigts que l’on met en œuvre une technologie de pointe dans un grand groupe.
En vérité, adopter de nouvelles technologies, c’est un peu comme essayer de domestiquer un dragon : ça promet de grandes aventures, mais attention à ne pas se brûler. Les grandes compagnies, un peu comme des chevaliers en armure rouillée, avancent avec prudence. Et pour ceux qui traînent des pieds, se lancer dans l’IA pourrait ressembler à une quête épique, avec son lot de dragons à dompter, spécialement quand il s’agit de mettre de l’ordre dans le château avant même de penser à convier la magie à sa table.
Source : Techcrunch