« Parler pour se connecter, voilà la promesse d’Airchat, cette nouvelle appli sociale qui fait déjà parler d’elle. »
Imaginez un monde où au lieu de taper frénétiquement sur nos claviers, on se laisserait aller à une bonne vieille discussion, mais version 2.0. C’est ce que propose Airchat, une application relancée par les visionnaires Naval Ravikant, fondateur d’AngelList, et Brian Norgard, ex-cadre chez Tinder. Déjà top 27 dans le classement des réseaux sociaux sur l’App Store, et ce, malgré son accès sur invitation seulement. Ah, le pouvoir du suspense !
Au premier coup d’œil, Airchat pourrait ressembler à votre cantine sociale numérique habituelle : on suit des gens, on défile à travers un flux de posts, puis on réagit – on aime, on partage. Mais ici, le texte passe au second plan. Les rois du bal ? Les messages et réponses audio, méticuleusement transcrits pour ceux qui préfèrent lire.
L’audio est au cœur de l’expérience Airchat, changeant radicalement la dynamique des échanges sociaux numériques.
La magie opère dès l’ouverture de l’app : les messages vocaux se lancent, créant un défilé sonore que vous naviguez en balayant l’écran. Si le cœur vous en dit, posez une pause sur l’audio et plongez-vous dans le texte, les photos et les vidéos partagés. Cependant, l’audio reste la star. Ravikant lui-même parle de « transformer la dynamique » par rapport aux applications sociales basées sur le texte.
Ma propre incursion ce matin dans l’univers Airchat fut peuplée de discussions autour de l’app, Ravikant et Norgard répondant aux questions et sollicitant les retours. « Les humains sont faits pour s’entendre, et pour cela, rien ne vaut la voix naturelle, » affirme Ravikant. Un pied de nez à ceux qui pensent que les gens ne peuvent tout simplement pas s’entendre en ligne.
Le pari d’Airchat n’est pas premièrement tourné vers les vedettes de la conversation en direct comme on a pu le voir sur Clubhouse ou Twitter Spaces. Ici, les posts asynchrones et en fils offrent une expérience bien différente, et peut-être un peu moins effrayante pour ceux d’entre nous qui hésitent à prendre le micro.
Je dois avouer, malgré ma curiosité, que je n’ai pas encore franchi le cap de poster moi-même. Cependant, j’ai été captivé par la façon dont les autres utilisaient l’application, et ce, même si j’entretiens une relation amour-haine avec le son de ma voix. Je suis aussi particulièrement curieux de voir comment des blagues pince-sans-rire et autres trollages se traduisent en audio.
Quant à la vitesse de lecture par défaut, 2x, ça ne m’a pas vraiment convaincu ; ça sonne un peu contre-nature, surtout si l’idée est de tisser du lien humain. Bon, on peut toujours ajuster la vitesse, mais je me suis retrouvé à parcourir les messages longs un peu trop vite à mon goût, tendance à zapper avant la fin… Mais après tout, pourquoi pas ?
Source : Techcrunch