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Bluesky est-elle prête à accueillir les chefs d’État ?

Est-ce que la libéralisation des inscriptions sur les réseaux sociaux pour les chefs d’État est-elle vraiment une bonne idée ? La plateforme de réseau social Bluesky a récemment levé son interdiction d’inscription pour les chefs d’état le week-end dernier. Cette décision survient juste avant les élections générales majeures dans des pays comme les États-Unis et l’Inde, prévues pour cette année. Mais pourquoi maintenant, et quelles pourraient être les conséquences de ce changement de politique ?

L’année dernière, durant la période où l’accès à Bluesky était uniquement sur invitation, la startup avait clairement indiqué qu’elle ne permettait pas aux chefs d’État de s’inscrire et demandait aux utilisateurs de contacter l’entreprise avant d’inviter des figures prominentes. Qu’est-ce qui a changé depuis pour que Bluesky ajuste sa politique d’inscription ?

« Nous apprécions l’enthousiasme de chacun à envoyer des invitations, mais notre politique actuelle est que nous ne pouvons pas accommoder les chefs d’État pour nous joindre dans notre bêta pour l’instant. Cela s’applique également aux chefs d’État récents et prominent », disait l’entreprise à l’époque. Alors, quelles ont été les motivations derrière cette ouverture récente ?

Bluesky défie les normes en accueillant maintenant les chefs d’État, mais à quel prix ?

Significativement, en février, la compagnie a ouvert la plateforme pour permettre à quiconque de s’inscrire au service après être restée en mode invitation-only pendant près d’un an. Cette transition vers une accessibilité élargie soulève-t-elle des défis spécifiques, notamment en termes de modération de contenu ?

Bluesky a rencontré des défis de modération au début de son existence et a lutté contre des problèmes comme l’autorisation de termes racistes dans les noms d’utilisateurs. De plus, les utilisateurs ont continuellement poussé la plateforme à sévir contre les discours haineux. Comment Bluesky compte-t-elle gérer ces problématiques tout en intégrant des figures politiques de premier plan ?

En décembre dernier, Bluesky a ajouté des listes de modération et des outils de modération automatique. Le mois dernier, elle a annoncé l’outil Ozone, qui permet aux utilisateurs de créer et de gérer leurs propres services de modération et d’étiquetage. Ces outils seront-ils suffisants pour faire face aux nouveaux défis de modération que l’arrivée des chefs d’État pourrait engendrer ?

Le rival de Bluesky, Threads, s’est distancié de la recommandation proactive de contenus politiques. Cependant, contrairement à Threads, les utilisateurs de Bluesky n’ont pas à se fier à un algorithme central pour visualiser différents types de contenu politique, puisqu’ils peuvent s’abonner à différents flux. Cette approche pourrait-elle être la clé pour naviguer dans le paysage complexe de la modération de contenu politique ?

Avec les changements récents dans sa politique d’inscription, Bluesky est-elle prête à faire face aux éventuels nouveaux types de problèmes de modération ? Le temps nous le dira. Mais une chose est sûre, la plateforme devra être préparée pour toutes les éventualités.

Source : Techcrunch

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