« La technologie, c’est comme le sushi, mieux c’est frais, mieux c’est! » – L’aventure numérique d’OpenAI plonge au cœur du Japon, apportant avec elle une dose rafraîchissante de nouveauté avec OpenAI étendant ses tentacules jusqu’à Tokyo via l’ouverture d’un nouveau bureau, accompagnée des plans pour un modèle GPT-4 spécialement optimisé pour le Japonais.
Et pourquoi est-ce excitant, demandez-vous? Eh bien, cela souligne non seulement les opportunités que l’entreprise s’efforce de saisir au Pays du Soleil Levant, mais dévoile aussi la nécessité de personnaliser sa technologie à différentes langues pour charmer le globe. De plus, avoir une présence physique devient crucial pour OpenAI afin de mieux comprendre et influencer les discussions autour de l’IA, que ce soit avec les gouvernements, régulateurs, ou le grand public.
Il va sans dire, OpenAI n’est pas seule dans cette aventure japonaise. En effet, SoftBank jette son chapeau dans l’arène en espérant capitaliser sur cette mode de l’IA d’entreprise avec le lancement en novembre dernier de SB Intuitions, visant à développer des modèles de langage (LLMs) et services d’IA générative nativement en Japonais.
« OpenAI ne joue pas solo dans le jardin technologique japonais. »
Malgré un effectif de seulement 1,200 employés à l’échelle mondiale, un brin minuscule comparé à sa valorisation faramineuse d’environ 80 milliards $, OpenAI cherche sérieusement à élargir son envergure pour répondre à la demande croissante. Après avoir ouvert ses portes à Londres, puis à Dublin, Tokyo marque la première incursion d’OpenAI en Asie – et sa quatrième à l’échelle mondiale, n’oublions pas son QG de San Francisco.
Sam Altman, le CEO d’OpenAI, admet que le choix de Japon s’inscrit dans une logique de rayonnement due à l’histoire riche du pays mêlant humains et technologies. De plus, le Japon n’est pas un choix au hasard, c’est un acteur majeur de l’IA et un pionnier dans le développement comme dans l’adoption de robots humanoïdes et d’autres hardwares alimentés par l’IA.
L’élu pour diriger ce nouveau chapitre est Tadao Nagasaki, un vétéran de chez Amazon Web Services, prêt à propulser OpenAI sur les devants de la scène entrepreneuriale japonaise. Avec une vision claire, Nagasaki a pour mission de bâtir une équipe locale dynamique pour intensifier les activités d’OpenAI dans l’archipel.
Et non des moindres, OpenAI compte déjà parmi ses clients japonais des noms notables tels que Daikin, Rakuten, et Toyota, attirés par une version de ChatGPT orientée entreprise, promettant confidentialité accrue, analyse de données, et options de personnalisation enrichies.
Optimiser la dernière version de GPT-4 pour la compréhension des subtilités japonaises n’est pas juste un clin d’œil culturel; c’est une démarche visant à améliorer significativement l’efficacité de ces outils IA en entreprise, en particulier pour le service client et la création de contenu. Avec des performances améliorées, ce modèle sur mesure promet d’être plus rapide et économiquement plus viable que ses prédécesseurs.
Enfin, OpenAI ouvre progressivement l’accès à ce modèle GPT-4 japonais aux entreprises locales, promettant une avancée significative dans l’utilisation de l’IA pour les affaires et les services publics au Japon.
Source : Techcrunch