« Qui a inventé les professeurs remplaçants ? Les étudiants auraient préféré l’invention de la duplication ! » Ah, si seulement la technologie pouvait résoudre tous nos problèmes avec autant de légèreté ! Mais voilà, quand l’IA se met à générer des images explicites de figures publiques, le débat devient nettement moins amusant. L’Oversight Board de Meta plonge, une fois de plus, tête première dans les méandres des règles régissant le contenu généré par IA sur ses réseaux.
Cette fois-ci, c’est la nudité numérique qui est sur le banc des accusés, avec des images de célébrités féminines, politiciennes et autres figures publiques créées de toutes pièces par de vilaines IA. Ces « deepfake porn » se dressent comme des épouvantails numériques au sein de l’espace virtuel, entraînant régulations sur régulations proposées pour endiguer ce fléau. Avec deux cas spécifiques sous le coude, l’Oversight Board pourrait bien forcer Meta à réviser ses règles du jeu.
Au cœur de ce dédale numérique, deux figures publiques dont les identités restent enveloppées de mystère, pour ne pas jeter d’huile sur le feu du harcèlement en ligne. La première concerne une publication Instagram dévoilant une image d’une Indienne dénudée, fruit de l’intelligence artificielle, tandis que la seconde émane d’un groupe Facebook dédié à l’art IA, exposant une image générée d’une femme nue, malmenée par un homme, ressemblant étrangement à une figure publique américaine.
Meta face à ses responsabilités : l’Oversight Board au cœur d’un dilemme numérique.
L’Oversight Board ne fait pas que collecter des cas du monde entier pour le plaisir de la diversité. En choisissant un cas venant des États-Unis et un autre de l’Inde, le conseil cherche à décrypter si Meta fait preuve d’équité envers toutes les femmes du globe dans la protection de leur image. Un challenge de taille, vu la vitesse variable à laquelle le géant des réseaux sociaux modère les contenus d’un marché à l’autre.
Public du monde entier, tenez-vous prêts ! L’Oversight Board invite chacun à soumettre son avis sur ces cas épineux. Les décisions à venir, accompagnées de recommandations politiques pour Meta, promettent de remodeler le paysage des contenus générés par IA sur Facebook et Instagram. Ah oui, cela nous rappelle qu’après une vidéo de Joe Biden judicieusement éditée, Meta s’était déjà engagé à étiqueter plus clairement le contenu produit par IA.
Alors que le débat sur le rôle de l’intelligence artificielle dans notre société prend de l’ampleur, gardons en tête que derrière chaque technologie, se cache une responsabilité humaine. Que l’on soit créateur d’IA, utilisateur des réseaux sociaux ou membre de l’Oversight Board, nous naviguons tous dans le même bateau numérique. Maîtriser les flots de l’IA, tout un art !
En fin de compte, si Meta parvient à réguler efficacement le contenu généré par IA sans brider la créativité, ce sera un véritable tour de magie. Mais attention, en matière d’IA, ne nous laissons pas illusionner par des mirages numériques ! Comme dit le proverbe : « C’est au pied du mur… qu’on voit le mieux le mur ». Et ce mur, mes amis, est pavé de bonnes intentions numériques.
Source : Engadget