Comme on dit souvent, « L’argent ne fait pas le bonheur, mais il contribue à l’euphorie temporaire. » Voici l’histoire euphorique de finmid, une startup basée à Berlin qui apporte sa propre dose de bonheur au monde des marketplaces en y intégrant des solutions fintech. Avec une levée de fonds de €23 millions lors de sa Series A, portant sa valorisation à €100 millions, finmid est sur le point de redéfinir le financement au sein des places de marché.
Le concept est plutôt simple : injecter des solutions de paiement et de financement directement où elles sont le plus nécessaires, c’est-à-dire dans ces véritables melting pots économiques que sont les plateformes de marché. Après tout, pourquoi se contenter d’être un simple intermédiaire quand on peut aussi être le banquier ?
Avec un œil avisé sur les PME européennes, qui, traditionnellement, lorgnent vers les banques pour leur besoin de financement, finmid joue la carte de l’innovation. La fintech permet désormais à ces entreprises d’accéder à des sources de financement plus variées et souvent plus souples que les options bancaires classiques. Et c’est ici que finmid entre en scène, promettant de secouer gentiment mais sûrement l’arbre bancaire.
« Dans un monde idéal, accéder à des financements ne devrait pas vous faire sortir de votre zone de confort », aime à répéter Max Schertel, co-fondateur de finmid.
La startup a établi un partenariat avec Wolt, une marque de livraison de nourriture, utilisant la technologie de finmid pour proposer des avances de trésorerie à certains de ses partenaires restaurateurs. Grâce à finmid, Wolt peut désormais jouer avec les données de vente des restaurants pour offrir des financements pré-approuvés, transformant ainsi le processus de financement en une expérience presque aussi savoureuse qu’un bon plat.
Le succès de finmid repose sur un écosystème de partenariats bancaires solides et une API robuste capable de s’intégrer harmonieusement dans les plateformes existantes. Cette approche, bien que pas toujours facile à vendre au début, commence à porter ses fruits, attestant qu’une bonne idée, avec un peu de patience, finit toujours par séduire.
L’aventure de finmid, démarrée en plein coeur de la pandémie, prend forme grâce à un solide soutien financier, totalisant €35 millions en fonds propres. Avec des plans ambitieux d’expansion, notamment en Italie, la startup entend bien révolutionner l’accès au financement pour les PME à travers l’Europe.
Pour finmid, le futur semble brillant, soutenu par une équipe expérimentée et des investisseurs prestigieux. Et comme dirait Max Schertel, co-fondateur : « J’apprécie mon travail aujourd’hui bien plus qu’il y a un an », prouvant que, parfois, changer le monde (ou du moins sa petite partie financière) peut vraiment rendre heureux.
Source : Techcrunch