« Dans l’espace, personne ne vous entendra crier… mais ici sur Terre, tout le monde peut entendre NASA demander de l’aide! »
Imaginez-vous en train de planifier un road trip extraterrestre jusqu’à Mars, prêt à ramener des souvenirs sous forme de roches et de saleté martienne, et soudain, votre budget prend l’eau. C’est un peu la galère spatiale dans laquelle la NASA se trouve actuellement avec sa mission de retour d’échantillons de Mars, un projet qui risque de rester dans les limbes faute de cash et d’idées fraîches.
En guise de SOS interstellaire, l’agence spatiale américaine lance donc un appel à l’univers tout entier (ou du moins à sa version industrielle) en quête de suggestions pour sauver la mission sans se ruiner. Entre temps, le Jet Propulsion Laboratory, qui gérait le bus spatial jusqu’ici, a déjà dû se séparer de 530 de ses passagers, soit 8% de son équipage, faute de carburant financier.
« Mieux vaut essayer que de ne pas tenter. »
Mais que se passera-t-il si ce brainstorming spatial ne trouve pas de solution miracle ? Bill Nelson, capitaine en chef de la NASA, reste optimiste : « Il vaut mieux tenter le coup. » Après tout, si quelqu’un peut résoudre une équation avec plus d’inconnues que de constants, ce sont bien les cerveaux de la NASA et de ses centres affiliés.
La NASA n’est donc pas prête à laisser tomber les roches martiennes. S’il s’avère impossible de rapporter les précieux échantillons par les moyens initialement prévus, un plan B impliquant des drones est déjà dans les cartons. Ce qui nous montre bien que, quand il s’agit d’exploration spatiale, avoir un plan de secours n’est certainement pas du luxe.
Eh oui, car envoyer un rover de la taille d’une voiture, nommé Perseverance, se balader dans un cratère martien pour creuser des rochers, ce n’est pas une promenade de santé. Et imaginez un peu la tête des scientifiques si ces échantillons, prélevés avec autant de soin, ne revenaient jamais sur Terre pour être scrutés. La science, c’est un peu comme une recette de cuisine : il ne suffit pas de rassembler les ingrédients, encore faut-il les ramener à la maison pour préparer le gâteau.
Les eaux martiennes (ou leur absence), les énigmes des roches et la quête de vie microscopique sont autant de raisons qui rendent cette mission aussi coûteuse qu’indispensable. Après tout, qui ne voudrait pas savoir si on a eu des voisins à quelques millions de kilomètres de chez nous ?
Source : Mashable