« Si l’argent parle, UPI crie en haut-parleurs dans les rues de l’Inde ». Voilà une ligne qui n’a jamais été écrite, mais qui résume parfaitement la situation actuelle du système de paiement UPI, sous l’éminent patronage de la National Payments Corporation of India (NPCI). Ce mois-ci, un rendez-vous galant est prévu avec des fintech start-ups afin de rompre le duo dominant de PhonePe et Google Pay. Qui a dit que les affaires étaient ennuyeuses ?
L’agenda des rencontres de la NPCI est aussi chargé qu’un buffet à volonté, avec des invités de marque tels que CRED, Flipkart, Fampay et Amazon. L’objectif ? Discuter potins financiers et stratégies secrètes pour booster les transactions UPI sur leurs applications. Le tout, en espérant que cette intervention divine les aidera à sortir de l’ombre de Google Pay et PhonePe.
Parlons chiffres sans faire de math : UPI est le porte-monnaie numérique préféré des Indiens, avec plus de 10 milliards de transactions mensuelles. C’est un peu comme si chaque habitant faisait au moins une transaction par seconde… hypothétiquement parlant.
A l’heure où Google Pay et PhonePe se partagent le gâteau UPI à près de 86%, le NPCI joue la carte de l’entremetteur financier.
La gravité du monopole est telle que même les législateurs et les industriels lèvent un sourcil désapprobateur, soulignant la part de marché gigantesque de Google Pay et PhonePe, qui rassemble les miettes de presque toutes les transactions UPI, laissant juste assez de place pour que Paytm ramasse les restes avec une part de marché déclinante.
Mais attendez, il y a plus ! Les banques centrales ont la moue face à ce duopole rampant et ont chuchoté leur mécontentement dans l’oreille du NPCI. Entre nous, même le porte-parole de la NPCI joue à cache-cache avec les commentaires.
Et tandis qu’un panel parlementaire se transforme en super-héros des fintech locales, brandissant le drapeau du soutien contre les géants américains, la saga du plafonnement à 30% du marché par joueur semble plus complexe que prévu, avec une deadline étendue au réveillon 2024. Pas de pression, n’est-ce pas ?
En coulisse, la RBI mijote un plan d’incentive pour équilibrer le jeu, espérant secrètement qu’un peu de monnaie électronique ici et là encouragera l’usage d’autres applis UPI que les leaders actuels. Après tout, qui n’aime pas un bon vieux bonus ?
Source : Techcrunch