Est-il possible qu’une nouvelle initiative puisse réellement changer la donne pour les startups de la tech climatique, confrontées au redoutable « vallée de la mort » commerciale ?
Tant de fondateurs talentueux, armés de technologies révolutionnaires promettant de rendre la production d’hydrogène moins chère et plus rapide, sont arrivés à un point critique. Après avoir réussi à lever des millions de dollars grâce à l’efficacité de leurs innovations, ils se trouvent désormais face au défi colossal de construire une usine à échelle commerciale. Pourquoi tant de ces startups échouent-elles à cette étape cruciale ?
Le climat financier actuel montre-t-il une réelle appréhension des financements traditionnels face aux inconnues que présentent ces projets ambitieux, ou existe-t-il une autre manière de considérer ce problème ?
« Le pont au-dessus de la vallée de la mort commerciale semble désormais envisageable. »
Prime Coalition, une organisation à but non lucratif axée sur le climat, suggère une réponse à cette énigme avec son programme Trellis Climate, dans le but de soutenir les technologies climatiques prometteuses à travers ce désert financier. Mais comment diffère-t-il exactement des efforts précédents, et son approche philanthropique peut-elle réellement pallier le manque de capitaux à ce stade critique ?
Les propos de Lara Pierpoint, directrice de Trellis Climate, soulignent un intérêt croissant des philanthropes pour les initiatives climatiques de haute importance. Est-ce à dire que la philanthropie pourrait détenir la clé de la survie et du succès de ces startups, en offrant une source de financement flexible et prête à prendre des risques là où les investisseurs traditionnels se montrent frileux ?
Cette volonté de « viser haut » avec des idées innovantes reçoit-elle l’écho nécessaire chez les fondateurs de startups climatiques, déjà bien entamés dans leur quête de solutions viables pour limiter le réchauffement planétaire ?
Le programme Trellis Climate a déjà commencé à investir dans des entreprises telles que Ample Carbon et Ebb Carbon, démontrant une application concrète de son modèle. Ces premiers investissements sont-ils le signe avant-coureur d’un changement fondamental dans le financement des technologies climatiques ou seulement des exceptions dans un paysage plus largement dominé par la recherche de valeur immédiate pour les actionnaires ?
La trajectoire de Trellis Climate, oscillant entre philanthropie et investissement à risque, pourrait-elle finalement représenter cette passerelle tant recherchée par les startups technologiques climatiques, leur permettant de traverser la vallée de la mort vers la commercialisation et le succès à grande échelle ?
Source : Techcrunch