Comme dirait le proverbe moderne : «Cheater à Overwatch 2, c’est comme utiliser une souris dans une bataille d’oreillers, cela finit toujours par se savoir». Effectivement, Overwatch 2 se trouve en pleine croisade contre les tricheurs. Et non, nous ne parlons pas uniquement des utilisateurs PC, avatars des artifices technologiques comme les aimbots, mais également de ces valeureux joueurs console qui, à l’aide d’appareils XIM, bravent les interdits pour fusionner souris et claviers à leurs consoles. Une vraie épopée épique contre les règles de Blizzard, qui a décidé de contre-attaquer.
Blizzard, dans un élan investigateur dignes des meilleurs détectives, révèle dans un billet de blog avoir développé une sorte de sixième sens, permettant de détecter l’usage de ces objets non sanctifiés au cours des dernières saisons. Il s’avère que le haut rang du panthéon d’Overwatch 2 cache plus de ces usagers de l’ombre. Pourtant, dans les profondeurs des rangs inférieurs, ces pratiques semblent être des légendes urbaines plutôt rares.
Les tricheurs, bien qu’habiles à se cacher, finissent toujours par être démasqués.
Au démarrage de la saison actuelle, Blizzard a décidé de brandir l’étendard de la justice en distribuant des bans permanents aux plus récalcitrants usagers de périphériques non approuvés. S’appuyant sur une combinaison de données maison et de rapports émanant des joueurs eux-mêmes, ils comptent nettoyer le royaume pierre par pierre.
Dans une tournure événementielle prévue pour la saison 11, le nettoyeur de Blizzard passera au peigne fin l’utilisation de toute sorcellerie périphérique sur console, promettant un bannissement des modes compétitifs pour une semaine aux apprentis sorciers. En cas de récidive dans les modes moins sérieux, les joueurs seront relégués à jouer uniquement avec d’autres alchimistes du clavier en Quick Play, leur retirant ainsi toute assistance dans leur visée. Tant de drame pour l’amour de l’équité.
Cependant, Blizzard n’oublie pas les chevaliers qui, pour des raisons d’accessibilité, ne peuvent jouter avec les manettes traditionnelles. La firme promet d’affûter sa lance de détection pour éviter les dommages collatéraux, permettant aux héros de tout bord de continuer à lancer des éclairs et à sauver des vies.
Et parce que toute bonne histoire mérite son intrigue secondaire, Blizzard explore l’ajout officiel du support KBM sur console. Une initiative chevaleresque pour que tous puissent choisir leur arme sans désavantager leur prochain. Une véritable quête pour l’honneur, qui demande cependant une organisation dignes des plus grands stratèges pour ne pas mêler les combattants de différentes disciplines.
Les tactiques de Blizzard contre la tricherie ne sont pas nouvelles sous le soleil d’Overwatch 2. En effet, cette lutte s’inscrit dans une tradition de guerre aux sorciers de la triche qui dénaturent le champ de bataille virtuel. D’autres grand royaumes tels Call of Duty et Fortnite ont également brandi leur épée contre ces pratiques. Blizzard ne s’arrête d’ailleurs pas là et poursuit sa croisade en contre les comportements toxiques et les désertions en cours de partie, pour assurer une expérience de jeu plus noble et agréable à tous.
Et au milieu de toutes ces mesures, il semblerait que même les mots un peu trop colorés puissent vous valoir un exil temporaire du royaume d’Overwatch 2. Un rappel poignant que dans ces contrées virtuelles, il n’y a pas que les armes qui doivent être choisies avec soin, mais également nos paroles. La quête pour un environnement de jeu idéal semble être un chemin semé d’embûches et de filtres linguistiques.
Source : Engadget